Colombes
Un nom qui désignait, en vieux français, une poutre, une solive, placée dans un mur, du latin columna, la colonne, dont la prononciation populaire a transformé le n en b. Un village qui s’organisa peu à peu autour de son église, mais qui ne connut un réel essor démographique qu’au XVIIe siècle, quand nobles et bourgeois s’implantèrent sur son territoire, dont la fille de Henri IV, épouse du roi d’Angleterre Charles Ier, Henriette de France.
Une commune démembrée.
Au XVIIe siècle, Louis XIV reprit les possessions de l’abbaye de Saint-Denis, dont dépendait Colombes, pour les céder aux Dames de Saint-Cyr, autorisant par ailleurs la ville à organiser deux foires par an. Mais à la Révolution, la commune perdit l’un de ses hameaux, Courbevoie, qui devint autonome. Au XIXe siècle, la construction des ponts de Bezons et d’Argenteuil, l’arrivée du chemin de fer, favorisèrent la venue de Parisiens en quête de canotage et de guinguettes, puis l’installation de bourgeois et de commerçants qui y construisirent villas et pavillons. Mise à sac au cours du siège de Paris de 1870, Colombes fut à nouveau démembrée pour laisser place à Bois-Colombes puis, quelques années plus tard, à La Garenne-Colombes.
Une réorientation économique.
Au XVIIIe siècle, Colombes abritait essentiellement des vignes, mais aussi des arbres fruitiers et ne profita guère de la révolution industrielle avant le début du XXe siècle, accueillant dès lors de plus en plus d’ouvriers en quête de logements bon marché aux dépens de la population bourgeoise. Mais la désindustrialisation de la fin du XXe siècle allait porter préjudice à Colombes qui se réorienta vers le tertiaire, profitant notamment de l’expansion du quartier d’affaires de la Défense.
De nombreux équipements publics.
Troisième commune des Hauts-de-Seine, proche de Paris et bien desservie par plusieurs autoroutes, le ferroviaire et bientôt le tramway, Colombes offre à ses habitants de nombreux équipements publics avec des établissements scolaires jusqu’au lycée, un conservatoire de musique et de danse, une salle de spectacles, un cinéma, mais aussi une piscine olympique, une patinoire, et plusieurs stades, gymnases ou salles omnisports.
Attractive et résidentielle.
Singulier mélange de résidentiel et d’industriel, Colombes abrite un parc immobilier composé à 26% de maisons individuelles, où se côtoient quartiers pavillonnaires, constructions récentes, maisons de meulières mais aussi grands ensembles. Et bénéficie par ailleurs d’un territoire dont l’habitat reste accessible, labellisé trois fleurs grâce, notamment, à l’aménagement de l’ancienne voie ferrée en coulée verte.