Clamart
...ces domaines agricoles gallo-romains qui laisseront place à des hameaux aux premiers siècles de notre ère. Un territoire divisé en quatre fiefs à l’époque féodale, où s’implantèrent plusieurs ordres monastiques qui en assurèrent le développement. A l’image de nombreux bourgs du bassin parisien, Clamart souffrit de la guerre de Cent Ans et des épidémies de peste récurrentes, ne ralentissant pas pour autant sa croissance favorisée par la présence de nobles et de bourgeois qui aimaient à y chasser.
Un lieu de chasse et de villégiature.
Dévastée par les guerres de Religion puis par la Fronde, Clamart fut rattachée au domaine de Meudon pour devenir peu à peu une destination de villégiature pour les Parisiens en quête de campagne. Urbanisée dès le XVIIIe siècle, brièvement rebaptisée Clamart-le-Vignoble, la commune prospéra grâce à l’arrivée du chemin de fer entre Paris et Versailles, voyant s’établir de nombreux commerçants parisiens. D’autant que l’exploitation de ses carrières et les travaux ferroviaires de la ligne Paris-Brest entraînaient l’installation de nombreux ouvriers, sans compter les écrivains qui, à l’image de Zola, Daudet, Stendhal, en appréciaient les charmes.
Appréciée pour ses guinguettes.
Occupée et ravagée par les Prussiens lors de la guerre de 1870, particulièrement prisée par les Parisiens à la Belle Epoque pour ses guinguettes et ses promenades en forêt, Clamart accueillit dans l’entre-deux-guerres une importante communauté arménienne qui développa une industrie de la maille et du tricot qui allait marquer la ville tout au long du XXe siècle. Mais crise mondiale de 1929 et occupation allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale allaient mettre à mal cette croissance.
De l’agriculture à l’urbanisation.
Agricole, maraîchère et surtout viticole jusqu’au XIXe siècle, Clamart-sous-Meudon s’industrialisa peu si ce ne furent quelques blanchisseries, fabriques de chaux et de plâtre, et exploitations de carrières de pierres de taille. Aujourd’hui, dotée d’une économie tertiaire pour l’essentiel soutenue par la communauté d’agglomération Sud de Seine, elle abrite néanmoins un centre de recherche technologique et de grandes entreprises ainsi que l’hôpital d’instruction des armées Percy.
De nombreux équipements publics.
Commune résidentielle, Clamart a cependant conservé quelques vestiges de son histoire avec, notamment, l’hôtel de ville du XVIIe siècle, la maison de retraite Ferrari du XIXe siècle, l’église Saint-Pierre Saint-Paul du XVIe siècle. Et offre par ailleurs aux Clarmartois de nombreux équipements publics, dont des établissements scolaires jusqu’au lycée, un conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique, l’hôpital Béclère, et de multiples installations sportives.
Un cadre provincial.
A moins de 10 km de Notre-Dame à Paris, bénéficiant de deux cents hectares de bois, partagée entre le Bas-Clamart et le Petit-Clamart, la ville présente un parc immobilier composé à 31% de maisons individuelles avec pavillons de l’entre-deux-guerres, grands ensembles en cours d’aménagement, aménagement d’une friche ferroviaire en écoquartier avec habitat, immeubles de bureaux et commerces, dans une ambiance de petite ville de province.