Cholet
Mais les invasions barbares allaient désertifier villes et villages angevins avant que la christianisation et l’implantation de nombreux monastères n’entraînent une nouvelle croissance économique et démographique. Pourtant, ce ne fut qu’après les invasions normandes de la fin du premier millénaire que Cholet prit de l’ampleur, protégée par un château.
Une ville régulièrement dévastée.
Disputée par la Bretagne et le Poitou, Castrum Cauletum revint finalement à l’Anjou, et se ceignit de murailles, ce qui ne l’empêcha pas d’être pillée et incendiée par Philippe Auguste en lutte contre les mainmises anglaises de la région. Ce qui valut à la ville la destruction de son château au cours de la guerre de Cent Ans, un édifice rebâti et dévasté à plusieurs reprises avant de disparaître définitivement à la Révolution. Des événements qui n’empêchèrent pas la bourgade de croître, sa seigneurie passant de main en main au fil des siècles.
Capitale d’une Vendée antirévolutionnaire.
Dès le XVIe siècle, Cholet put croître et s’urbaniser grâce à son artisanat, ses commerces, ses établissements administratifs aussi, tandis que la baronnie était érigée en marquisat en 1677 pour son seigneur d’alors, Edouard Colbert, qui favorisa l’implantation de tisserands. Si Cholet se montra favorable aux idées révolutionnaires, elle ne s’en souleva pas moins face à une autorité trop prégnante, chef de file d’une Vendée antirévolutionnaire, siège d’une bataille terrible, pour finalement perdre les trois quarts de ses habitants en une dizaine d’années.
La capitale du mouchoir.
Réputée pour ses filatures et manufactures textiles depuis le XVIIe siècle, Cholet sut profiter de la révolution industrielle bien qu’elle ne comptât plus que deux mille habitants suite aux guerres de Vendée. Favorisées par Napoléon, les entreprises textiles se multiplièrent, bientôt rejointes au siècle suivant par les fabriques de chaussures et l’industrie. Aujourd’hui, Cholet abrite une trentaine de zones d’activités économiques, deuxième pôle commercial du département, leader dans le secteur de l’habillement, formant un grand bassin d’emplois au cœur de la campagne.
2e bassin économique des Pays de Loire.
Cholet bénéficie d’un remarquable environnement avec le lac du parc de Ribou, la promenade sur les berges, le parc de Moine et, dans sa proche périphérie, le lac du Verdonde sur 220 hectares ou l’étang des Noues et ses 35 hectares réservés à la pêche et aux loisirs nautiques. Et met à la disposition des Choletais un nombre impressionnant d’équipements publics dont un centre hospitalier, le théâtre régional des Pays de la Loire, une université et un conservatoire national des arts et métiers sans oublier les multiples installations sportives avec piscine, patinoire, golf ou hippodrome.
Une ville résolument attractive.
Entre Angers, Nantes et La Roche-sur-Yon, desservie par l’autoroute et le train, Cholet est à trois heures de la capitale mais à une heure de l’océan. La sous-préfecture du Maine-et-Loire abrite un parc immobilier composé à 58% de maisons individuelles, qui bénéficie de la réhabilitation de plusieurs quartiers, d’un nouvel aménagement en centre-ville, Les Arcades Rougé, qui mêle logements, commerces et équipements publics.