Chevreuse
... tirant son nom du latin capra qui signifie chèvre. Dotée dès le XIe siècle d’un donjon qui surplombait la vallée de l’Yvette, passage obligé entre Normandie et France, sur la route de Chartres, Chevreuse fut assiégée au siècle suivant par Louis VI mais en vain, élevant par la suite des remparts et une grande demeure seigneuriale. Un bourg qui connut un certain essor grâce à ses ateliers de textile puis de tannerie et obtint au XIIe siècle une charte de commune qui lui assura sa croissance économique et démographique.
Un duché fortifié.
Bien que fortifiée, Chevreuse fut prise par Jean sans Peur au cours de la guerre de Cent Ans, entraînant la fuite de ses habitants. Revenue à la France quelque vingt ans plus tard, la forteresse changea de main à de nombreuses reprises au fil des siècles, élevée au rang de duché par François Ier pour être offerte à sa favorite Anne de Pisseleu. Par la suite, les guerres de Religion obligèrent les Chevrotins à édifier une deuxième muraille pour protéger les faubourgs qui s’étaient étendus bien au-delà du cœur historique.
Agricole puis résidentielle.
Ville étape, dotée de plusieurs foires, Chevreuse poursuivit sa croissance jusqu’à la Révolution alors qu’elle appartenait à la congrégation religieuse de Saint-Cyr. Peu touchée par la révolution industrielle, la ville demeura agricole avec horticulture et maraîchage. Même si la fin du XIXe siècle vit l’implantation d’une usine à gaz et d’une scierie, ainsi que l’exploitation de quelques carrières de meulières. Par la suite, l’arrivée du chemin de fer, l’amélioration du réseau routier firent de la région un espace fréquenté de plus en plus par les populations parisiennes en quête d’espaces naturels.
Une ville de verdure.
Chevreuse a su conserver quelques vestiges de son histoire avec, notamment, le château de la Madeleine du XIe siècle, la Maison des Bannières du XVe siècle, le prieuré Saint-Saturnin du Xe siècle ou l’église Saint-Martin du XIIe siècle. Par ailleurs, dans un bassin d’emplois tertiaire à plus de 85% proche de plusieurs pôles économiques, les Chevrotins profitent de 695 hectares d’espaces verts dont 500 hectares de bois, mais aussi d’établissements scolaires jusqu'au collège, d’un conservatoire de musique et de danse, d’un centre nautique et d’un parc des sports.
Un immobilier attractif.
A moins de 30 km de Paris, Chevreuse reste une ville très prisée, résidentielle et touristique, au cœur du parc naturel de la Haute Vallée de Chevreuse, abritant un parc immobilier composé à 67% de maisons individuelles, où se mêlent dans son centre historique maisons anciennes et places pavées, quartiers pavillonnaires et constructions récentes au bord de l’Yvette.