Chevilly Larue
Dépendant du chapitre de Notre-Dame, le bourg apparut dans l’Histoire au début du IXe siècle alors qu’il s’était déjà étendu autour de son église. Un édifice religieux qui fut détruit quelques décennies plus tard avant d’être reconstruit par les chanoines qui le placèrent sous l’invocation de Sainte-Colombe. Terre d’agriculture, Chevilly tira profit de sa foire annuelle puis de l’implantation d’un monastère à La Saussaye par la grâce de Louis VII. Une prospérité relative que mit à mal la guerre de Cent Ans. A la fin du XVe siècle, un hameau se forma sur la route qui menait à L’Haÿ, et prit naturellement le nom de La Ruelle, bientôt simplifié en La Rue.
Une destination de villégiature.
Au XVIIIe siècle, Chevilly ne comptait guère que 250 habitants, y comprit ceux des hameaux de La Rue et de La Saussaye mais devint progressivement une destination de villégiature et de chasse pour l’aristocratie qui y fit construire de nombreux bâtiments. Regroupées en une seule paroisse quelques années avant la Révolution, Chevilly et L’Haÿ obtinrent en 1793 le statut de commune indépendante. Terre d’agriculture, Chevilly resta à l’écart de la révolution industrielle, et subsista de maraîchages et de l’implantation de pépinières.
Une population qui quadruple.
Suite à la défaite de Sedan, les Chevillais furent contraints de se réfugier à Paris pour échapper à l’invasion prussienne. Au début du siècle suivant, les sœurs de Notre-Dame-de-Charité y bâtirent le monastère Saint-Michel puis, en 1920, la commune adopta son patronyme actuel, Chevilly-Larue afin de se distinguer d’une ville homonyme du Loiret. Devenue résidentielle, elle bénéficia des Trente Glorieuses qui permirent à sa population de quadrupler tandis que se multipliaient lotissements pavillonnaires, grands ensembles et zones d’activités. Mais ce fut la création du marché d’intérêt général de Rungis, premier marché mondial de produits frais en gros, qui apporta un regain de croissance à Chevilly-Larue.
Au cœur d’un important bassin d’emplois.
Aujourd’hui, siège de très grandes entreprises appartenant à plusieurs secteurs industriels, à quelques kilomètres des infrastructures et du bassin d’emplois d’Orly, Chevilly-Larue s’est dotée de très nombreux équipements publics avec des établissements scolaires jusqu’au lycée, un conservatoire de musique, de danse et d’arts plastiques, un théâtre, sans compter les multiples installations sportives dont une piscine, un complexe multisport et autres gymnases.
Des quartiers réhabilités.
A moins de 10 km de Paris, parfaitement desservie par la route et notamment par les autoroutes A6 et A86 mais aussi par le tramway T7, Chevilly-Larue se constitue de cinq quartiers hétérogènes où se côtoient l’habitat de son centre historique, apprécié pour son calme notamment près du parc du Petit Leroy étendu sur 9 hectares, et les ensembles d’immeubles en périphérie. Un parc immobilier composé à 18% de maisons individuelles qui bénéficie depuis quelques années d’une profonde réhabilitation avec logements, commerce de proximité et équipements publics dont un nouveau centre de loisir.