Chennevières-sur-Marne
...bientôt rejointe par l’église construite par les chanoines de Mont-Etif près de Lésigny. Favorisant dès lors l’agrégat de hameaux qui subsistaient de cultures vivrières mais aussi du chanvre pour la fabrication de cordages destinés à la batelerie. Dotée de moulins, d’un port fluvial, victime des vicissitudes historiques de la Brie, Chennevières passa de main en main au fil des siècles, avec la particularité de voir se construire des galeries souterraines entre l’église et la Marne pour se protéger des envahisseurs et autres pillards.
Un lieu de villégiature
Un petit village qui ne comptait que 160 habitants environ au début du XVIIIe siècle, cultivait la vigne, et demeura à l’écart des grands événements si ce ne fut son occupation prussienne en 1815 et en 1870. Le tournant du siècle marqua l’arrivée du chemin de fer et de Parisiens en quête de canotage et de guinguettes sur les bords de la Marne. La ville s’urbanisa un peu, avec mairie et école, mais il fallut attendre l’après-guerre pour que Chennevières s’étende vraiment, avec la création d’une zone industrielle mais surtout de nombreux logements pour répondre à la crise de l’habitat qui touchait alors toute la région parisienne.
Agricole puis résidentielle.
Au milieu du XIXe siècle, Chennevières-sur-Marne comptait moins de sept cents habitants, avec une économie reposant essentiellement sur l’agriculture et l’élevage avec le lin et le chanvre, auquel elle doit son nom, mais aussi céréales, fourrages et fruits. Sans compter son vignoble jusqu’à la grande épidémie de phylloxéra de la fin du siècle qui conduisit à son extinction à Chennevières-sur-Marne et laissa place à de nombreuses blanchisseries. Aujourd’hui, dans l’attente de la réalisation du Grand Paris, Chennevières-sur-Marne reste une ville industrielle bénéficiant d’une zone franche urbaine pour promouvoir son économie.
Espaces verts et urbanisation.
Desservie par l’autoroute et la Francilienne, par le RER, abritant quelque vingt hectares d’espaces verts, Chennevières a conservé les vestiges de son histoire avec l’église Saint-Pierre reconstruite au XVIIIe siècle ou le fort de Champigny de la fin du XIXe siècle. Par ailleurs, les Canavérois profitent d’innombrables sentiers de randonnée, d’un théâtre, d’une médiathèque, d’un conservatoire de musique et de danse, de multiples installations sportives sans compter les nombreux jardins et parcs dont celui de la Plaine des Bordes sur 9 hectares.
Une ville qui se rénove.
A une dizaine de kilomètres de Paris, partagé en onze quartiers, le parc immobilier de Chennevières-sur-Marne se compose à 35% de maisons individuelles, mêlant quartiers pavillonnaires des années 1930, un cœur de ville administratif et commerçant bientôt doublé d’un écocentre, des bords de Marne aménagés et leurs constructions Belle Epoque, mais aussi des résidences des années 1970 et quelques grands ensembles.
