Chaumont
Résidence des seigneurs de Chaumont puis des comtes de Champagne, la bourgade connut une certaine prospérité grâce à son agriculture bien sûr, mais aussi à son artisanat. Que mettront à mal la guerre de Cent ans et les épidémies de peste puis les massacres des guerres de Religion. Ce qui n’empêcha pas la bourgeoisie de prospérer, conduisant la ville jusqu’à la Révolution industrielle où elle tira bénéfice de ses manufactures de textile, fière de son titre de capitale de la ganterie.
Des emplois dans le tertiaire.
Une prospérité qui s’accroîtra avec l’arrivée du chemin de fer, de la création et de l’aménagement des canaux. Après-guerre, la ville accueillit une base aérienne américaine jusqu’à ce que le général de Gaulle, avec le retrait de la France de l’OTAN, décide son démantèlement puis l’installation de l’armée française. Hélas, la désindustrialisation du pays, suivie par les crises économiques, allait voir la démographie chaumontaise chuter en l’absence d’un réseau de PME suffisant, bien qu’elle soit compensée par le secteur tertiaire grâce à ses emplois administratifs, son centre hospitalier, son école de gendarmerie, et quelques manufactures.
Une ville patrimoniale aussi.
Préfecture de la Haute-Marne, Chaumont offre aujourd’hui un visage bucolique avec ses nombreuses forêts alentour et son riche patrimoine architectural dont le donjon des Comtes de Champagne qui date du XIIe siècle, ses remparts, la basilique Saint-Jean-Baptiste et autres chapelles. Une ville bien desservie par le réseau routier et disposant d’un équipement sportif enviable. Une ville assurément résidentielle, commerçante au centre, mais peut-être trop calme pour sa jeunesse.
Un immobilier bon marché.
Mais bien qu’elle souffre de la concurrence de Dijon, sa voisine, Chaumont sait se mettre en valeur grâce à une politique volontariste, se faisant connaître par son festival d’affiches et quelques autres événements culturels. Par ailleurs, avec 42% de maisons individuelles, Chaumont offre un vaste parc immobilier à des prix souvent modiques, variables d’un quartier à l’autre selon qu’ils ont bénéficié d’une réhabilitation ou non.