Châteaubriant
Bientôt rejoint par le prieuré Saint-Jean-de-Béré dont l‘église devint paroissiale, et autour de laquelle s’agrégea un hameau. Une forteresse qui souffrit de sa situation géographique, aux marches de la Bretagne, frontière du royaume de France, notamment des luttes entre Pierre de Dreux allié de l’Angleterre et les principaux seigneurs du duché de Bretagne.
Aux marches de Bretagne.
Au début du XVe siècle, la seigneurie de Brient revint en dot au comte de Laval qui avait épousé Françoise de Dinan. A sa mort, sa veuve, alliée à plusieurs barons bretons, s’opposa au duc François II de Bretagne et fit appel au roi de France pour régler ces querelles par le traité de Châteaubriant. Provoquant dès lors l’attaque du duché par Charles VII, ce qui valut à Châteaubriant un siège d’une semaine et sa destruction. Mais préceptrice de la jeune Anne de Bretagne, Françoise de Dinan oeuvra aux épousailles de l’héritière avec Charles VII, apportant ainsi le duché à la couronne de France.
Un domaine vendu puis démantelé.
Jean de Laval, petit-fils de Françoise de Dinan, gouverneur de Bretagne et par ailleurs meurtrier de son épouse maîtresse de François Ier, fit construire des remparts autour de la ville de Châteaubriant et un château sur les ruines de l’ancienne forteresse des Brient. Mais à la fin de sa vie, soucieux de ne rien laisser à ses héritiers collatéraux, il vendit la baronnie au connétable Anne de Montmorency. Cependant, les Montmorency ayant largement participé à la Fronde, la maison de Condé reçut en dotation tous leurs biens que la Révolution allait démanteler peu après.
La sous-préfecture de la Loire-Inférieure.
Au milieu du XIXe siècle, Châteaubriant comptait 3500 habitants et abritait quelques manufactures textiles mais aussi trois foires annuelles, profitant de sa situation de carrefour routier vers les grandes villes régionales. La révolution industrielle avait induit l’implantation de nombreuses usines tandis que la destruction des remparts favorisait l’extension des faubourgs. Mais la commune resta rurale tout au long du XXe siècle même si elle héberge aujourd’hui trois zones d’activités, le pôle tertiaire des Vauzelles ou encore le pôle de santé de Choisel.
Capitale du Pays de la Mée.
Fière de la rencontre dans la commune d’une certaine Sophie Trébuchet et d’un sieur Joseph Hugo, qui auront un fils prénommé Victor, Châteaubriant recèle un patrimoine remarquable avec, notamment, le château médiéval ou l’église Saint-Jean-de-Béré classés aux Monuments Historiques. Et offre aux Castelbriantais un nombre impressionnant d’équipements dont un centre hospitalier, un théâtre, un conservatoire, un cinéma multiplexe, sans compter les installations sportives dont un centre aquatique, un vélodrome, cinq stades et l’hippodrome national de la Métairie Neuve.
Un immobilier hétérogène.
A trois quarts d’heure de l’aéroport de Nantes ou du TGV à Angers, à proximité de grands pôles urbains comme Nantes, Rennes, Angers ou Saint-Nazaire, Châteaubriant abrite un parc immobilier composé à 65% de maisons individuelles où se côtoient les maisons médiévales à pans de bois témoins de son histoire en centre-ville, les petits immeubles et quartiers pavillonnaires, sans compter les manoirs et hôtels particuliers.