Champigny-sur-Marne
...Campiniacum n’était qu’un hameau agricole dépendant de l’abbaye de Saint-Maur au VIIe siècle, des terres fertiles où abondait la vigne. Un village qui connut les vicissitudes de la région parisienne, notamment la guerre de Cent Ans qui conduisit les Armagnacs à prendre d’assaut la petite bourgade et à dévaster son château fort. Passant de main en main au gré des successions et des donations, dotée de deux foires annuelles, Champigny profita longtemps des droits d’octroi élevés de la capitale qui conduisait les Parisiens à venir consommer sur place son vin réputé.
Une forte urbanisation.
A la Révolution, devenue une commune du département de la Seine, Champigny s’urbanisa et tira profit, au XIXe siècle, alors qu’elle ne comptait que 1300 habitants, de l’arrivée du chemin de fer puis de la construction d’un pont avant de connaître les désastres du siège de Paris en 1870. Fréquentée par les Parisiens en quête de verdure, la cité marnaise perdit son aspect rural au profit du lotissement de son territoire, accueillant après-guerre une colonie portugaise attirée par la reconstruction du pays puis les populations actives de la capitale, conduisant à la construction de grands ensembles au cours des Trente Glorieuses.
De nombreuses infrastructures.
A 10 km de Paris, dans l’attente du futur métro Grand Paris Express, Champigny abrite un réel patrimoine architectural avec, notamment, l’église Saint-Saturnin du XIIIe siècle, la chapelle Notre-Dame du Sacré-Cœur du XVIIIe siècle, le fort de Champigny du XIXe siècle. Par ailleurs, les Campinois profitent de nombreuses infrastructures avec lycée, conservatoire, centres culturels, maisons des arts plastiques, stades et complexes sportifs, base nautique, patinoire et golf.
Un immobilier bon marché.
Labellisée trois fleurs, dotée du parc du Tremblay sur 73 hectares, des bords aménagés de la Marne et de leurs pistes cyclables, du parc du Plateau sur 19 hectares, Champigny-sur-Marne présente un parc immobilier composé à 33% de maisons individuelles, mêlant cités-jardins de l’entre-deux-guerres, quartiers pavillonnaires et grands ensembles qui bénéficient d’importants chantiers de rénovation urbaine.
