Chamonix-Mont-Blanc
...sous l’égide du comté de Genève et du monastère de Saint-Michel de la Cluse. Au XIIe siècle, le petit bourg, Chamouny, subsistait de cultures vivrières, de céréales et d’élevage, avant d’être annexé au duché de Savoie, état nation, dont il partagea le destin, conquis brièvement par François Ier, rattaché à la France à la Révolution et ce, jusqu’en 1815, définitivement annexé suite au traité de Turin en 1860.
Un sommet enfin conquis.
Au XVIIIe siècle, deux Anglais racontèrent leur expédition sur la Mer de Glace, induisant dès lors un engouement international pour ce qui deviendra l’alpinisme, faisant de Chamonix une destination touristique prisée, sans compter que le Mont-Blanc, plus haut sommet d’Europe, attisait la curiosité. Un sommet conquis quelques années avant la Révolution, par Jacques Balmat et Michel-Gabriel Paccard, faisant de Chamonix le lieu de rencontre des alpinistes certes, mais surtout des artistes, des aristocrates, des scientifiques aussi. Dès lors, la ville s’urbanisa avec la construction des premiers hôtels et la création de la célèbre Compagnie des guides.
Une renommée mondiale.
Quand la Savoie revint à la France en 1860, Napoléon III désenclava la vallée en faisant construire des routes, doublées par le chemin de fer aux premières heures du XXe siècle. Station estivale, vogue du ski, construction du premier téléphérique à l’Aiguille du Midi, jeux olympiques de 1924, assurèrent la renommée mondiale de Chamonix. Un attrait touristique qui ne se démentit pas, parachevé par l’achèvement du tunnel du Mont-Blanc en 1965 et la construction de nombreux équipements publics, et une économie soutenue aujourd’hui par un tissu de deux mille entreprises dans un bassin d’emplois tertiaires pour l’essentiel.
Capitale de l’alpinisme.
Troisième site naturel le plus visité au monde, le Mont-Blanc offre à Chamonix, au même titre que l’Aiguille du Midi, la Mer de glace, la Vallée Blanche, les Aiguilles rouges et le lac Blanc, un attrait sportif et touristique unique. Une ville qui abrite un patrimoine architectural avec l’église Saint-Michel du début du XVIIIe siècle, et plusieurs chapelles, mais aussi une école nationale de ski et d’alpinisme, l’école militaire de haute montagne, un centre d’instruction de la gendarmerie. Tandis que les Chamoniards profitent d’innombrables pratiques sportives, hivernales certes, mais aussi estivales avec golf, piscine, tennis et randonnées.
Une ville à la montagne.
Entre cœur historique et hameaux qui forment ses faubourgs, protégée par des réserves naturelles alentour, alors que le massif du Mont-Blanc devrait être classé au patrimoine mondial de l’Unesco, Chamonix prend en compte la politique nécessaire à la préservation de son environnement et de ses activités touristiques. Et présente un parc immobilier composé à 66% de résidences secondaires et à 31% de maisons individuelles, doté d’une architecture typiquement savoyarde bien sûr mais également diversifiée.