Chambly

...de nombreux bourgs s’étaient installés au fil des siècles sur la route de Paris à Beauvais. Peu à peu christianisés jusqu’à ce que les invasions normandes ne mettent un terme à une économie de commerce et d’agriculture, ces villages refirent surface au tournant du premier millénaire. Parmi lesquels Hauberger, parfois appelé Chambly-le-Haubergier qui devait son nom à sa manufacture de cottes de maille appelées hauberts.

Une ville pillée et dévastée.

Possession des comtes de Beaumont, Hauberger était une forteresse seigneuriale qui résista à l’emprise de la couronne de France, dont l’église fut pourtant, semble-t-il, financée par Saint Louis. En pleine guerre de Cent Ans, alors sous domination anglaise, le bourg ne put résister à l’attaque de Philippe de Saveuse qui, faute d’avoir pu reprendre Beaumont aux Anglais, pilla et dévasta Chambly au début du XV^e siècle.

Etonnamment rattachée au département de l’Oise.

Entre jacqueries, épidémies et famines, suivies par les guerres de Religion, Chambly, à l’instar du Cambrésis, connut de nombreuses dévastations mais n’en poursuivit pas moins son existence. Aux premières heures du XVIII^e siècle, acquise par François-Louis de Bourbon, comte de la Marche et de Clermont, prince de Conti, la seigneurie de Chambly fut ensuite démantelée peu après à la Révolution, la ville se voyant rattachée au département de l’Oise bien que la logique eût été qu’elle se retrouvât en Seine-et-Oise comme les villes voisines.

Un grand centre ferroviaire.
Au premier quart du XIX^e siècle, Chambly comptait 1400 habitants et abritait de nombreuses maisons de plaisance mais aussi des maisons bourgeoises avec jardin habitées toute l’année. Mais l’arrivée du chemin de fer et la construction d’installations ferroviaires sur le site de Moulin-Neuf au cours de la Grande Guerre, allaient conduire au lotissement de la ville pour héberger les cheminots. Bombardée au cours de la Seconde Guerre mondiale par les Alliés, Chambly est restée aujourd’hui un important site industriel ferroviaire et abrite l’importante zone d’activités commerciales des Portes de l’Oise.

Un environnement préservé.
Entre Picardie et région parisienne, Chambly a préservé son patrimoine avec l’église Notre-Dame du XIII^e siècle, le moulin de Mesnil-Saint-Martin du XVII^e siècle connu aujourd’hui sous le nom de Moulin Deligne, le pavillon Conti du XVIII^e siècle mais aussi un site archéologique. Et offre aux Camblysiens un environnement préservé grâce à ses parcs et à la coulée verte qui traverse la ville du nord au sud sur près de 4 km, mais aussi de nombreux équipements publics avec des établissements scolaires jusqu’au collège, une école de musique et de multiples installations sportives dont une piscine.

Un cadre de vie idéal.

Desservie par le train, à une trentaine de kilomètres de Paris ou de Beauvais, Chambly présente un parc immobilier composé à 66% de maisons individuelles où se mêlent vieilles bâtisses en pierre et le nouveau quartier des Hauts de Chambly, des immeubles de deux ou trois étages et des quartiers pavillonnaires dont celui de la cité des cheminots. Une municipalité qui multiplie les projets de transformation d’anciens ateliers en logements, de friches industrielles en un village des loisirs, de son centre-ville également.