Chamalières
Ville de sources et de cours d’eau, implantée le long d’une importante voie romaine, Chamalières disparut peu ou prou aux heures sombres de la chute de l’Empire pour réapparaître vers le VIIe siècle, quelques maisons agrégées près d’une abbaye. Possession des seigneurs de Chamalières, siège de justice seigneuriale dotée d’un château, ville religieuse qui compta jusqu’à cinq églises, elle passa sous l’égide de l’évêque de Clermont avant de revenir aux comtes d’Auvergne puis à la maison de Bourbon au XVe siècle.
Une économie florissante.
Chamalières connut son essor économique grâce à l’implantation de moulins à céréales d’abord, puis de pâte à papier, rattachée au royaume de France au XVIe siècle suite à la confiscation des biens du connétable de Bourbon. Divisé en cinq fiefs, le domaine fut acheté par Catherine de Médicis puis passa de main en main au fil du temps, souffrant d’une terrible épidémie de peste au XVIIIe siècle qui décima sa population. Revenue au duc de Bouillon qui la conserva jusqu’à la Révolution, Chamalières fut en partie démembrée en 1829 quand fut créée la commune de Royat.
Industrie et tourisme.
A la fin du XIXe siècle, Chamalières comptait moins de trois mille habitants bien qu’elle ait été enfin désenclavée par la route conduisant de Clermont à Limoges, puis par l’arrivée du chemin de fer. Viticole pour l’essentiel, la cité auvergnate profita de la révolution industrielle, puis de l’implantation de l’imprimerie de la banque de France en 1920. Aujourd’hui, elle mêle bassin d’emplois tertiaires, souvent administratifs, zones artisanales et commerciales, et une économie touristique croissante.
Une ville de thermalisme.
A 10 minutes de l’aéroport de Clermont-Ferrand, proche du parc thermal de Royat, Chamalières se montre attractive pour les touristes avec, notamment, l’église Notre-Dame des XIe et XIIe siècles, les vestiges des thermes antiques ou de l’église Saint-Paul, le manoir de Beaulieu, le musée de la Résistance. Par ailleurs, les Chamaliérois profitent de nombreux parcs et jardins dont le parc Montjoly de 5 hectares, d’un centre aquatique, d’un casino, d’écoles municipales de danse et de musique, sans compter les multiples installations sportives communales.
Un immobilier très prisé.
Ville labellisée trois fleurs, proche du parc régional des volcans, secteur résidentiel de la banlieue de Clermont-Ferrand particulièrement prisé, Chamalières abrite un parc immobilier composé à 6% de résidences secondaires et à 21% de maisons individuelles, mêlant centre historique et ses maisons de villes, résidences de standing et constructions récentes, secteurs pavillonnaires et habitat de l’entre-deux-guerres.