Challans
Occupée par les Romains, tardivement christianisée, Challans prit son essor au XIIIe siècle grâce à ses foires commerciales. Possession de la seigneurie de Commequiers qui lui accorda de nombreux privilèges sous le règne de Maurice III de Montaigu, la baronnie de Commequiers-lès-Challans perdura jusqu’à la Révolution.
Un carrefour économique.
Un domaine qui connut les vicissitudes de la Vendée jusqu’au XVIIe siècle, notamment pendant les guerres de Religion quand la commanderie des Templiers fut brûlée par les Protestants. Devenue peu à peu un centre administratif, chef-lieu de district après la Révolution, Challans souffrit durement des guerres de Vendée. Et recouvra la prospérité au XIXe siècle grâce à son désenclavement routier d’une part, de l’arrivée du chemin de fer d’autre part, confirmant dès lors son rôle de carrefour économique entre Nantes et Atlantique.
Un important bassin d’emplois.
Pôle commerçant dès le Moyen Age, réputée depuis toujours pour ses volailles et notamment pour ses canards dès le XVIIe siècle, Challans vécut de son commerce et de ses productions agricoles jusqu’au XXe siècle. Il fallut attendre l’après-guerre pour qu’elle s’industrialise et voie sa population tripler, plaque tournante du Nord-Ouest Vendée grâce notamment à son parc d’activités Activ’Océan, un important bassin d’emplois tertiaires pour l’essentiel mais aussi de construction navale.
Un riche patrimoine architectural.
La capitale du marais breton-vendéen, à équidistance de Nantes, de la Roche-sur-Yon, de Saint-Nazaire et de leurs infrastructures, ou encore des Sables d’Olonne, abrite un impressionnant patrimoine historique avec l’église Notre-Dame et son clocher distant de cinquante mètres, les vestiges de l’abbaye de Coudrie du XIIe siècle remaniée au XVe siècle, le château de la Vérie, l’auberge Louis XII de 1580. Par ailleurs, les Challandais profitent d’infrastructures culturelles et sportives multiples avec, notamment, conservatoire, théâtre et hippodrome.
Attractive car dynamique.
Ville attractive, bientôt reliée au TGV, non loin des bocages ou du Puy du Fou, à une demi-heure de l’aéroport de Nantes, Challans se voit bien desservie par de nombreux axes routiers, ville étape sur le chemin des plages vendéennes. Par ailleurs, la deuxième commune de Vendée bénéficie d’un marché immobilier dynamique grâce à nombreuses constructions chaque année dans un parc composé à 84% de maisons individuelles.