Cavalaire-sur-Mer
Les habitants se retranchèrent sur les hauteurs et fondèrent le village de Gassin, le dotant d’une vigie et de fortifications, dont un écart devint, au Moyen Age, Cavalaira, fief de la baronnie de Grimaud. Des paysans qui échappèrent ainsi aux grandes invasions notamment sarrasines, une exception provençale, mais aussi aux épidémies.
Un village qui s’étend.
Activités commerçantes et portuaires assurèrent le développement du bourg, tout comme la culture de la vigne, jusqu’à ce que la construction du port de Saint-Tropez n’entraîne, au XVe siècle, le déclin de Gassin. Qui n’en poursuivit pas moins son extension, démantelant ses remparts dès le XVIIe siècle pour agrandir ses faubourgs au-delà de l’éperon rocheux, abandonnant peu à peu le cœur historique. Un village paisible qui ne souffrit pas de la Révolution puis assista à la résurgence de son centre ancien au début du XIXe siècle, les vieilles masures abandonnées enfin restaurées ou reconstruites.
Une autonomie enfin conquise.
Dans l’entre-deux-guerres, en 1929, le hameau de Cavalaire qui comptait alors moins d’un millier d’habitants, se détacha de la commune de Gassin dont il dépendait jusqu’alors et gagna son autonomie sous le nom de Cavalaire-sur-Mer. Pour entrer dans l’Histoire quand, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les alliés débarquèrent sur ses côtes. Puis ce furent les congés payés des Trente Glorieuses qui assurèrent son essor économique et démographique grâce au tourisme.
Ruralité et tourisme.
Au milieu du XIXe siècle, le site de Cavalaire était couvert de pins dont on exportait le bois de chauffage jusqu’à Marseille, mais aussi de palmiers dattiers, d’orangers et de citronniers. Village de pêcheurs pour l’essentiel au XVIIIe siècle, dont les poissons volants étaient la spécialité, le bourg restait agricole avec céréales et maraîchages, sans compter la production de vin, d’huile et de bouchons. Aujourd’hui, station balnéaire mondialement reconnue, Cavalaire se veut une destination familiale, appréciée pour son espace archéologique, son port de plaisance, son casino et ses festivals.
Une baie entre deux caps.
Sur le golfe de Saint-Tropez, Cavalaire-sur-Mer peut s’enorgueillir de ses 4 km de plages de sable fin en pente douce, de ses criques, du domaine de Foncin avec sa bastide et ses 15 hectares qui en font un observatoire marin ou encore le sentier du Fenouillet propice aux randonnées. Et offre par ailleurs aux Cavalairois d’innombrables équipements avec le musée franco-américain du Débarquement de Provence, un espace culturel et un cinéma, sans oublier les installations sportives idéales pour toutes les activités nautiques dont un spot de plongée reconnu et une école de voile.
Un immobilier de qualité.
A 40 km de Hyères ou de Saint-Raphaël, à moins de 20 km de Saint-Tropez, proche du massif des Maures et des forêts préservées, Cavalaire-sur-Mer est desservie par le TGV de Saint-Raphaël et une liaison autoroutière. Et abrite un parc immobilier composé à 70% de résidences secondaires et à 40% de maisons individuelles, doté de nombreuses constructions récentes mais aussi du nouveau site des Canissons sur 4 hectares, proche du centre-ville, qui mêle locatif et accession à la propriété.