Cavaillon
...et un port fluvial prospères notamment grâce au commerce entre la future Marseille et les villes implantées le long de la Durance. Siège d’un évêché dès le IVe siècle, la ville n’en sombra pas moins dans l’obscurité du haut Moyen Age avant de devenir seigneurie, partagée entre évêques et vicomtes de Cavaillon. Grâce au creusement d’un canal, les Cavaillonnais purent installer des moulins qui irriguèrent leurs cultures maraîchères, assurant ainsi leur essor.
Un territoire agricole.
Alliée au comte de Toulouse, la ville passa aux mains du Vatican suite à la défaite contre les Albigeois. Ce qui lui valut d’être dévastée par les Protestants au XVIe siècle lors des guerres de Religion. Mais ne freina pas sa croissance agricole, commerçante et artisanale, notamment grâce à une population juive très active, installée à Cavaillon pour avoir été contrainte de quitter le territoire français. A la chute de la monarchie, ces terres vaticanes furent annexées à la France et devinrent chef-lieu de canton du Vaucluse. Echappant à la révolution industrielle, demeurée fortement agricole, Cavaillon souffrit moins que ses voisines de la désindustrialisation de la fin du XXe siècle.
Un marché d’intérêt national.
Pays agricole au cœur de terres fertiles, idéalement placée entre Espagne et Italie, près de Marseille et d’Avignon, Cavaillon fut toujours réputée pour ses productions maraîchères, qui induisirent à l’époque contemporaine l’implantation d’entreprises de stockage, de transport, de commerce, d’agroalimentaire, devenue aujourd’hui place de négoce de fruits et légumes au sein d’un marché d’intérêt national regroupant producteurs et grossistes, profitant par ailleurs de la communauté de commune Provence Luberon Durance pour développer centres de recherche et zones d’activité.
Patrimoine et culture.
Aux portes du Luberon et de son parc naturel régional, Cavaillon bénéficie d’un tourisme culturel et familial grâce à la colline Saint-Jacques au cœur de la ville, la synagogue du XVIIIe siècle, la cathédrale et la chapelle Saint-Jacques du XIIe, la chapelle de l’hôtel-dieu du XVIIIe siècle, notamment. Mais les Cavaillonnais ont également accès à de nombreux équipements sportifs avec gymnases, pistes d’athlétisme, vélodrome et hippodrome, à de multiples établissements scolaires jusqu’au lycée, à plusieurs musées et à un théâtre national.
Des prix relativement homogènes.
Au cœur de la vallée de la Durance, aussi proche de la mer que des pistes de ski, Cavaillon n’échappe pas au regain d’intérêt de la région luberonne où les mas et maisons typiques restent très prisés. Composé à 53% de maisons individuelles, le parc immobilier de Cavaillon se montre diversifié entre locations saisonnières ou à l’année, et achats dans l’ancien à rénover en maison ou en appartement mais à des prix relativement homogènes d’un quartier à l’autre même si l’état du bien peut faire la différence.