Castelsarrasin
...quand ses terres furent attribuées à l’abbaye de Moissac par le comte de Rouergue, indiquant par ailleurs la présence de l’église Saint-Sauveur. Un bourg qui disposait d’un château et de fortifications, place forte que le comte de Toulouse, prêtant allégeance à Saint-Louis, s’engagea à démanteler lors du traité de Paris qui mettait fin aux luttes albigeoises entre la couronne de France et le comté. Castelsarrasin bénéficiait alors d’une charte de coutume qui lui accordait privilèges et exemptions de taxes, dont la tenue de trois foires annuelles qui participèrent de la croissance économique et démographique de la cité.
Une croissance interrompue.
Au XVIe siècle, fidèle au catholicisme dans une région qui versait peu à peu dans le protestantisme, Castelsarrasin eut à subir plusieurs attaques huguenotes, résista et accueillit le parlement de Toulouse en cette fin de siècle. Le siècle suivant fut plus calme mais la Révolution apporta son lot de destructions, des édifices religieux notamment. La ville devint sous-préfecture en 1808 mais s’industrialisa peu au cours du XIXe siècle en dépit de l’arrivée du chemin de fer. Devenue ville de garnison, la ville s’étendit au-delà de ses faubourgs, et construisit son hôtel de ville actuel.
Une démographie positive.
Au milieu du XIXe siècle, Castelsarrasin comptait sept mille habitants, disposait d’un collège communal et d’un tribunal de première instance. Elle abritait essentiellement des manufactures de textiles, quelques tanneries et teintureries, et commerçait huiles et céréales, avant de voir s’implanter une usine métallurgique au début du XXe siècle. Aujourd’hui, Castelsarrasin voit son économie soutenue par la communauté de communes Castelsarrasin-Moissac et un réseau de PME-PMI, avec notamment l’exploitation de quartz et une industrie du gaz en périphérie.
Riche en équipements publics.
La sous-préfecture du Tarn-et-Garonne est desservie par l’autoroute des Deux-Mers, dans l’attente de la ligne LGV Bordeaux-Toulouse et de la mise en chantier d’un aéroport sur l’emplacement de l’aérodrome Castelsarrasin-Moissac. Et recèle un patrimoine historique avec l’église Saint-Sauveur reconstruite au XIIIe siècle, l’église Saint-Jean du XVIe siècle, l’ancien monastère des Carmes, l’église Notre-Dame d’Alem tandis que les Castelsarrasinois profitent d’un port sur le bassin et de multiples équipements publics avec cinéma, médiathèque, école de musique, hippodrome, gymnases et piscine, stade de rugby, et des établissements scolaires jusqu’au lycée.
Un environnement remarquable.
A une cinquantaine de kilomètres de Toulouse, à quelques encablures de Moissac, proche de plusieurs lacs, profitant d’une voie verte réservée aux piétons et aux cyclistes le long du canal, mais aussi du parc de Clairefont de sept hectares, Castelsarrasin abrite un parc immobilier composé à 76% de logements individuels entre maisons à pans de bois et Renaissance, hôtels particuliers, habitat collectif d’après-guerre et lotissements pavillonnaires récents.