Castelnau-le-Lez

Idéalement située sur une voie romaine, la via Domitia qui reliait l’Italie à l’Espagne en passant par la Gaule narbonnaise, sixième étape de cette route ce qui explique son nom d’alors, sextans en latin signifiant sixième, la petite ville fortifiée profita d’un commerce fructueux. Au Moyen Age, un château fut construit sur les hauteurs de la rive gauche du Lez pour la protéger des invasions barbares, ce qui lui valut le nom de Castellum Novum, le nouveau château.

Un petit bourg rural.
Une forteresse autour de laquelle s’agrégèrent quelques hameaux, Le Crès, Salaison et Castelnau, par ailleurs siège de l’évêché de Maguelone jusqu’au XIe siècle. Mais le bourg déclina peu à peu au profit de Montpellier devenue une grande cité commerçante et universitaire. Pourtant, Castelnau accueillit, au XVIe siècle, la résidence de l’évêque de Montpellier, le château de Verchant. A la Révolution, la cité héraultaise comptait 400 habitants, petit bourg rural résistant difficilement aux épidémies de peste et aux famines, qui subsistait d’agriculture vivrière, de la vigne et de l’élevage.

Une ville appréciée dès le XIXe siècle.
Au début du XIXe siècle, des notables de Montpellier y construisirent leurs maisons de plaisance, bientôt rejoints par le populaire et ses cabanons ou autres mazets, ces mas typiques de la région. Des Montpelliérains qui y appréciaient guinguettes et baignades près du Lez, conduisant à l’urbanisation et à la modernisation de la petite ville. Qui devint résidentielle puis démembrée quand se créa la commune de Crès. Aujourd’hui, cinq zones d’activités regroupent plus de 700 entreprises dans un bassin d’emplois tertiaire pour l’essentiel.

Une longue histoire.
Castelnau-le-Lez a su conserver les témoins de sa longue histoire avec, notamment, l’église Saint-Jean-Baptiste de la fin du XIIe siècle entièrement restaurée, la Glacière du XVIIIe siècle où était stockée la glace apportée à dos de mules du Mont Aigoual, le parc Monplaisir du XIXe siècle sur le Lez, mais aussi un centre historique de la Résistance et de la Déportation. Et offre aux Castelnauviens de nombreux équipements avec des établissements scolaires jusqu’au lycée, une maison des arts et la maison de la gravure Méditerranée sans compter les installations sportives dont un golf réputé.

Un habitat recherché.
A quelques encablures de Montpellier, fière de sa vieille ville et de ses rues pavées, Castelnau-le-Lez abrite un parc immobilier composé à 73% de maisons individuelles où se multiplient les constructions de nouveaux logements, dont l’écoquartier du domaine de Caylus à proximité du tramway, devenant une destination prisée par les populations actives montpelliéraines.