Cap-d'Ail
Zone frontalière naturelle à vocation militaire, le site fut occupé par des Ligures bien avant notre ère, bientôt rejoints par des Celtes. Qui commercèrent avec des Phéniciens installés sur la côte monégasque puis avec les Grecs Phocéens fondateurs de Marseille. Des Hellènes qui s’associèrent à Rome contre les Ligures, favorisant l’installation des Romains qui construisirent la via Julia Augusta entre Italie du Nord et Gaule.
Entre France, Espagne et Savoie.
Christianisée dès le Iie siècle, régulièrement envahie par les Barbares avant qu’elle ne soit annexée au royaume franc au Ve siècle, La Turbie fut victime des exactions sarrasines. Et dut attendre le deuxième millénaire pour que la région se pacifie, la ville enfin protégée par une forteresse et des remparts. Dépendante du comté de Nice au XIVe siècle, elle resta en première ligne des sempiternelles luttes entre France, Espagne et Savoie. Ce qui ne l’empêcha pas de prospérer, partagée entre Turbiasques et Monégasques qui s’en disputaient le territoire.
Un lieu stratégique.
Sous Louis XIV, le comté de Nice fut occupé par les Français puis rendu à la Savoie. Mais La Turbie vit sa forteresse démantelée avant d’être cédée au Prince de Monaco et, enfin, revenir à la Savoie en 1713 suite au traité d’Utrecht. Lieu stratégique lors des conflits de la Savoie alliée à l’Autriche contre la France et l’Espagne, annexée brièvement par la France révolutionnaire, La Turbie devint définitivement française, à l’instar de la Savoie et du comté de Nice, sous Napoléon III. La région put alors se développer, essentiellement grâce au tourisme, tandis que les carrières de La Turbie fournissaient la pierre blanche nécessaire à la construction des villes alentour.
Un haut lieu de villégiature.
Au XIXe siècle, le chemin de fer fut prolongé jusqu’à La Turbie-sur-Mer, prémices de la commune de Cap-d’Ail qui devint autonome en 1908, haut-lieu touristique alors que La Turbie demeurait agricole. Un lieu de villégiature prisé par les grands de ce monde, les artistes et les industriels, qui vit fleurir hôtels particuliers et villas Belle Epoque, indissociable de la vogue des bains de mer et du succès de la Riviera française, pour bénéficier après-guerre du tourisme populaire des congés payés.
D’indiscutables atouts.
Entre mer et montagne, Cap-d’Ail recèle d’innombrables atouts avec les châteaux des Terrasses ou de l’Hermitage, l’église Notre-Dame du Cap Fleuri, le port de plaisance et ses 250 anneaux, mais aussi ses plages Mala nichée dans les rochers, Marquet près du port, Pissarelles au cœur d’une nature encore sauvage. Et offre aux Cap-d’Aillois un environnement privilégié entre la pointe des Douaniers et ses 3 km de promenade, ses nombreux parcs et jardins. Sans compter les multiples équipements de sports nautiques, ou culturels avec le conservatoire et l’amphithéâtre de la Mer.
Un immobilier recherché.
Desservie par l’autoroute A8, proche de la principauté de Monaco, de Nice et de villes très prisées comme Saint-Jean-Cap-Ferrat ou Beaulieu-sur-Mer, Cap-d’Ail présente un parc immobilier composé à 32% de résidences secondaires et à 14% de maisons individuelles, au cœur d’une végétation typiquement méditerranéenne entre pinèdes et terres volcaniques.