Cannes
Qui y construisirent un camp fortifié, aménageant les îles de Lérins en un mouillage sûr, ce dont profitèrent les Romains qui, après une longue lutte, colonisèrent l’île et le rivage de l’actuelle Cannes. La chute de l’empire romain, les invasions et pillages barbares, en dépit d’un début de christianisation, entraînèrent ruines et exodes. Il fallut attendre la fin du premier millénaire pour que la région recouvre un semblant de vie grâce au comte de Provence. Et cette fois, on sut se protéger des invasions barbaresques venues du sud.
Une croissance chaotique.
Au XIIe siècle, Cannes dépendait d’une abbaye, devenue ville libre, assurant dès lors sa prospérité. Les constructions se multiplièrent, château, hôpital, églises, autour desquelles s’établirent les villageois. Qui menèrent une vie agricole et florissante, entre périodes d’épidémies et de luttes de pouvoir, avant de devenir possession du duché de Savoie. A la fin du XVe siècle, Cannes fut rattachée à la France, ce qui ne l’empêcha pas de connaître raids et pillages. Echappant aux ravages de la Révolution, la ville poursuivit sa vie paisible jusqu’à ce qu’un ancien ministre des finances du Royaume-Uni s’entiche de l’endroit, y construise un château et fasse de Cannes une ville de villégiature.
Une destination prisée.
Si, au début de son histoire, Cannes vivait d’agriculture et de pêche, d’un peu de commerce, son activité économique ne crût réellement qu’au milieu du XIXe siècle quand touristes anglais puis russes en firent la destination prisée des grands d’Europe. Un port fut construit, suivi quelques décennies plus tard par l’arrivée du chemin de fer, décuplant dès lors la population en un siècle. Et même si les deux guerres mondiales freinèrent cette expansion touristique, Cannes poursuivit sa croissance grâce aux vacanciers bourgeois bientôt suivis par les bénéficiaires des congés payés et du tourisme d’affaires, attirés par le lieu et le prestige de son festival du film et de ses nombreux congrès ou marchés internationaux.
Tourisme et emplois.
Grâce à son attrait touristique depuis le XIXe siècle, Cannes offre un visage immobilier dominé par de nombreuses villas aristocratiques, des demeures bourgeoises et de style anglais, qu’accompagnent les grands hôtels de la Belle-Epoque avec le Bellevue, le Grand Hôtel, suivi de nombreux autres au XXe siècle. Tourisme d’affaires, vie culturelle, casinos, mais aussi industrie avec l’aéronautique et l’aérospatial, commerces, assurent aujourd’hui la prospérité de la ville qui ne compte pas moins de 6500 entreprises sur son sol dont la moitié de commerçants, artisans et prestataires de services.
Un parc immobilier extrêmement diversifié.
Idéalement placée entre mer et montagne, à cinq heures de Paris par le TGV, Cannes a largement de quoi séduire, ce dont se ressent son parc immobilier même s’il se montre extrêmement diversifié avec des prix qui peuvent quintupler d’un quartier à l’autre, entre Croisette, Californie, et autres secteurs résidentiels ou davantage populaires comme Saint-Nicolas. Avec seulement 8% de maisons individuelles mais surtout 39% de résidences secondaires ou occasionnelles. Cannes connaît aujourd’hui de nombreux projets de rénovation et de réhabilitation urbaines qui devraient accroître l’offre aussi à la location qu'à l’achat.
