Cahors
Une place financière internationale.
Ville gallo-romaine de commerce et d’artisanat qui bénéficia du savoir-faire romain en matière d’urbanisation, Cahors se développa rapidement mais souffrit de la chute de l’Empire et des invasions barbares, sarrasines et vikings alors que la cité avait été restaurée et dotée d’une cathédrale par son évêque au VIIe siècle. Au XIIe siècle, de riches familles de marchands et de banquiers en firent une place financière de première importance qui tirait par ailleurs profit de son commerce grâce, notamment, à son vin très apprécié.
Sur la route de Saint-Jacques de Compostelle.
L’élection d’un Cadurcien à la papauté (Jean XXII) permit la création d’une université tandis que les consuls qui avaient pris le pouvoir de la ville au milieu du XIVe siècle oeuvraient à son essor économique. Une prospérité qui fut mise à mal par la guerre de Cent ans mais le rayonnement intellectuel et religieux de la cité quercynoise perdura grâce aux collèges et à la présence d’imprimeurs mais grâce aussi à la fréquentation de la via Podiensis vers Compostelle. Après les guerres de Religion, lors de la Contre-Réforme, Cahors vécut un regain d’activité temporaire, bientôt freiné par le transfert de son université à Toulouse.
La patrie de Gambetta.
Devenue préfecture du Lot à la fin de l’Ancien Régime, Cahors ne profita guère de la révolution industrielle et resta une ville d’agriculture et d’administration, d’autant que sa situation topographique lui interdisait une réelle expansion territoriale. Néanmoins, tout au long du XIXe siècle, elle se modernisa et s’urbanisa en bâtissant théâtre, bibliothèque, palais de justice et établissements scolaires, une croissance favorisée par l’arrivée du chemin de fer. Et connut une page d’histoire quand l’un de ses fils, Léon Gambetta, devint un homme politique de premier plan, député puis président du Conseil.
Une commune d’économie tertiaire et de tourisme.
Aujourd’hui, ville touristique réputée pour sa gastronomie et bien sûr son célèbre vin rouge sans compter ses nombreux festivals tout au long de l’année, Cahors demeure un pôle d’activités tertiaires pour l’essentiel, principal cœur économique du département du Lot dont elle est le chef-lieu, avec plus de 2700 entreprises, cinq zones d’activités d’intérêt régional et plus de 500 commerces dont une grande partie en centre-ville.
La capitale historique du Quercy.
Ville d’Art et d’Histoire, Cahors abrite un nombre incalculable de monuments patrimoniaux avec des maisons des XIIe et XIIIe siècle, une église du XIVe siècle dédiée à saint Barthélémy ou encore la cathédrale Saint-Etienne du XIe siècle remaniée au XVIIe siècle. Et offre aux Cadurciens un centre hospitalier, des établissements scolaires jusqu’au lycée, un théâtre à l’italienne et des cinémas, deux musées dont un consacré à la Résistance, un conservatoire de musique et d’art dramatique ainsi que d’innombrables équipements sportifs avec piscines, complexes et bases nautiques.
Le charme discret de la province.
Au croisement de deux autoroutes, à une centaine de kilomètres de Toulouse, entièrement lovée dans un méandre du Lot qui en fait une sorte de presqu’île, Cahors se veut une cité d’avenir au discret charme provincial, connue pour ses jardins « secrets » où se côtoient maisons Belle Époque et habitations de l’entre-deux-guerres, hôtels particuliers du XVIIe siècle et constructions récentes au sein d’un parc immobilier composé à 46% de maison individuelles. Labellisée quatre fleurs, la capitale du Quercy offre un cadre de vie remarquable dont les bâtiments anciens rénovés de son cœur de ville et ses ruelles pittoresques ne sont pas le moindre atout.