Cagnes-sur-Mer
...subsistant de la culture de la vigne, des oliviers, mais aussi d’artisanat. Un petit bourg qui disparut peu ou prou aux temps des invasions pour réapparaître à l’époque féodale, possession des comtes de Provence puis du seigneur de Monaco au XIIIe siècle. Une ville fortifiée autour de laquelle s’installèrent des faubourgs, régulièrement assiégée, ravagée et pillée, notamment par Charles Quint au XVIe siècle. Une enceinte bien peu efficace comme le fut le château construit au XVIIe siècle qui n’empêcha pas sa dévastation par les Piémontais et les Hollandais au siècle suivant. A la Révolution, la famille Grimaldi, propriétaire du château depuis le XIVe siècle, en fut chassée.
Portuaire et touristique.
A Cagnes-sur-Mer, cultures maraîchères puis horticulture assuraient la subsistance. Jusqu’au milieu du XIXe siècle quand quelques pêcheurs créèrent un hameau, le Cros, séparé du village originel par des marais. Un petit port de pêche et de commerce qui se développa autour de chantiers navals, jusque dans l’entre-deux-guerres quand la vogue des bains de mer attira Anglais, artistes et notables qui surnommèrent l’endroit le Montmartre de la Côte d’Azur. Un tourisme qui ne fit que s’accroître après-guerre grâce aux bénéficiaires des congés payés mais aussi aux nombreuses personnalités qui s’y installèrent ou y séjournèrent, suivant en cela le développement de toute la Côte d’Azur.
Des équipements denses.
Entre Nice et Sophia-Antipolis, Cagnes-sur-Mer est idéalement placée pour profiter de leurs infrastructures dont l’aéroport à quelques minutes, mais aussi de ses propres équipements avec la zone d’activité Technopolis, deux gares, des établissements scolaires de la crèche au lycée, d’un hippodrome, sans compter ses espaces touristiques avec casino, musées, une hôtellerie diversifiée. Une ville qui se partage entre le Haut-de-Cagnes d’une part avec maisons et ruelles médiévales, le château transformé en musée tout comme la propriété du peintre Pierre-Auguste Renoir, de nombreuses églises depuis le XIIIe siècle, et le quartier des pêcheurs d’autre part, au Cros-de-Cagnes, où se mêlent loisirs nautiques, plages et activités portuaires.
Un parc immobilier hétérogène.
La ville abrite des quartiers évidemment très diversifiés en raison de son histoire entre le paisible Haut-de-Cagnes d’essence médiévale et le Cros-de-Cagnes plus récent, vivant et commerçant. Composés à près de 15% de résidences secondaires et à 30% de maisons individuelles, le parc immobilier cagnois connaît depuis plusieurs années de nombreuses rénovations, tout comme le bord de mer, et présente une réelle hétérogénéité immobilière entre le Haut-de-Cagnes, à la population restreinte et donc à l’offre idoine, et le Cros, cet ancien village de pêcheurs devenu station balnéaire où l’offre d’appartements se montre plus importante.