Brunoy
...quand quelques maisons s’agrégèrent autour d’une chapelle. Ce territoire, devenu domaine royal à la mort de Clovis, revint à l’abbaye de Saint-Denis, bientôt partagé en de multiples fiefs féodaux, ce dont témoignent les nombreux vestiges de châteaux et de manoirs alentour, tandis que Brunoy se transformait en ville fortifiée.
Un lieu de fêtes.
Il fallut attendre le XVIe siècle pour que le domaine de Brunoy retrouve son unité grâce à Christophe de Lannoy et à ses descendants, subissant par ailleurs les dévastations de la guerre de Cent Ans en dépit de ses murailles et de son château féodal, et un incendie au milieu du XVIIe siècle. Un domaine racheté quelques années plus tard par un simple bourgeois ayant fait fortune dans le commerce de céréales pour devenir financier du roi, Jean-Paris de Monmartel, qui l’agrandit, le dota d’un étonnant parc dont les grandes eaux rivalisaient avec celles de Versailles, et restaura le château. Un héritage dilapidé par ses héritiers, contraints de revendre le domaine de Brunoy au comte de Provence, futur Louis XVIII qui en fit un lieu de fêtes.
Guinguettes et pavillons.
Un domaine qui fut confisqué à la Révolution, que l’Empire et la Restauration remirent à la mode, relançant la construction de belles demeures propriétés des heureux bénéficiaires de la révolution industrielle. Très prisé par les Parisiens à la Belle Epoque, un attrait favorisé par l’arrivée du chemin de fer, l’endroit vit fleurir les guinguettes, tandis que les lotissements se multipliaient en périphérie avec pavillons et jardins, avant de connaître l’urbanisation et les grands ensembles des Trente Glorieuses.
Un riche patrimoine.
Témoins de sa longue histoire, Brunoy abrite un riche patrimoine avec l’église Saint-Médard du XIIe siècle restaurée au XVIIIe siècle, les vestiges du Grand Château détruit à la Révolution, le Petit Château remanié par le comte de Provence qui échappa à la fureur révolutionnaire, sans compter l’étrange obélisque du XVIIIe baptisé la Pyramide. Par ailleurs, les Brunoyens profitent de nombreux équipements publics avec lycée, école de musique et de danse, théâtre, sans compter les multiples installations sportives.
Une ville résidentielle.
A 25 km de Paris, à une dizaine de kilomètres d’Orly, entre Evry, Créteil et Melun, bien desservie par le RER et la route, Brunoy reste une ville résidentielle dotée de nombreux espaces verts avec les six hectares de son île et la base de loisirs sur les bords de l’Yerres. Abritant un parc immobilier composé à 50% de maisons individuelles, entre cœur historique et ses maisons du XVIIIe siècle, les belles villas bourgeoises du XIXe siècle, mais aussi les quartiers pavillonnaires et les grands ensembles d’après-guerre.