Brignais
Brignais fut traversée par un aqueduc chargé d’alimenter Lyon en eau. Une région qui fut dévastée par les invasions barbares à la chute de l’Empire, provoquant l’exode d’une grande part de ses habitants. Ce ne fut qu’à la fin du premier millénaire que la région recouvra paix et prospérité à l’ombre du pouvoir ecclésiastique. Brignais étant érigée en baronnie et cédée au milieu du XIIIe siècle au chapitre de Saint-Just par le pape Innocent IV.
La bataille de Brignais.
Alors que les débuts de la guerre de Cent Ans marquaient la défaite de la France à Crécy, Poitiers, une soldatesque en mal d’engagement, formée de mercenaires, pillait et ravageait la campagne. Entraînant une vaste riposte des troupes royales qui connurent pourtant une terrible défaite à Brignais avec la mort de Jacques de Bourbon et de nombreux barons. Au XVIIe siècle, un prieuré s’implanta alors que le territoire brignairot comptait plusieurs fiefs et autant de propriétés seigneuriales. Puis au XVIIIe siècle, Brignais souffrit de la Révolution mais profita de l’essor économique de sa voisine lyonnaise.
Une position géographique privilégiée.
Au XIXe siècle Brignais comptait moins de deux mille habitants, agriculteurs, vignerons, éleveurs, et tirait parti de son commerce de bétail, de toiles et draps grâce à sa position sur la route de Lyon à Saint-Etienne. Aujourd’hui, membre de la Communauté de communes de la vallée du Garon pour le développement économique et touristique notamment, la commune abrite 150 entreprises et autant de commerces au sein de zones d’activités industrielles et artisanales.
Une ville aux équipements nombreux.
Desservie par le train et l’autoroute, fière de son festival de bandes dessinées, la Bulle d’Or, Brignais recèle un réel patrimoine avec, notamment, les vestiges de l’aqueduc du Gier, une maison de maître du XVIIIe siècle devenue hôtel de ville, l’église Saint-Clair du XIXe siècle, la villa de la Giraudière, le pont vieux sur le Garon. Et offre par ailleurs aux Brignairots des établissements scolaires jusqu’au collège et un lycée professionnel, une médiathèque, un cinéma multiplexe, un complexe sportif avec piste d’athlétisme, des terrains de football et une piscine.
Un environnement de qualité.
Ville verte dont un tiers reste en zone non constructible, labellisée trois fleurs, Brignais a su conserver l’esprit de son ancien bourg fortifié, et dispose d’un parc immobilier parfaitement géré par la municipalité, composé à 57% de maisons individuelles où se côtoient quelques lotissements de pavillons, de belles villas sur les hauteurs, des maisons à génoises mais aussi des immeubles d’appartements de construction récente.