Bourges
Entouré de marais, protégé par de hautes murailles, Avaricum prospéra au point de devenir la capitale de l’Aquitaine Première, et s’étendit dans ses faubourgs bien au-delà de ses remparts. Christianisée très tôt, siége d’un évêché, Bourges résista aux invasions du premier millénaire et fut vendue au roi de France au début du XIIe siècle.
Capitale du Berry.
Lieu du couronnement de Louis VII en 1137, Bourges profita de ses privilèges et exemptions de taxes pour prospérer, grâce à ses foires et à ses fabriques. Devenue un important centre culturel et artistique, la ville vit se construire un palais ducal puis, à la fin du XVe siècle, une université, des hôtels particuliers et autres demeures bourgeoises. Suspecte de sympathie réformiste, Bourges souffrit des guerres de Religion puis de l’exil des Protestants, subissant un réel déclin jusqu’à la Révolution qui entraîna affaiblissement du clergé et la saisie de ses biens.
L’extension de la ville.
Recouvrant une certaine puissance administrative et universitaire sous l’Empire, Bourges sut relancer son agriculture mais aussi ses manufactures textiles, métallurgiques, agroalimentaires, profitant du canal de Berry, du chemin de fer tout au long du XIXe siècle. Occupés pendant la Seconde Guerre mondiale, les Berruyers tirèrent parti des Trente Glorieuses, entraînant l’extension de la ville avec la construction de nombreux logements en périphérie. Aujourd’hui, elle joue la carte du développement culturel et touristique, profitant également de son université et de ses écoles nationales supérieures, et de ses friches miliaires transformées en zones d’activités pour promouvoir innovation et entreprenariat.
Un patrimoine historique.
A une heure d’Orléans, à deux heures et demie de Paris par l’autoroute, la préfecture du Cher offre tous les équipements publics d’une métropole régionale, qu’ils soient culturels, sportifs ou universitaires. Par ailleurs, labellisée ville d’Art et d’Histoire, elle abrite un patrimoine historique remarquable avec, notamment, le palais Jacques Cœur, mécène de la ville, la cathédrale Saint-Etienne inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, l’hôtel des échevins transformé aujourd’hui en musée, les vestiges des remparts gallo-romains, plusieurs hôtels particuliers, mais aussi d’innombrables jardins et parcs dont certains datent du XVIIIe siècle.
Grands ensembles et habitat individuel.
L’ancienne capitale du Berry, aujourd’hui réputée pour son festival du Printemps, a entrepris la restructuration et la réhabilitation de ses quartiers, notamment dans le nord de la ville, mais aussi dans son cœur historique afin d’y créer un ensemble mêlant habitat et commerces. A Bourges se côtoient maisons à pans de bois, petits logements collectifs et grands ensembles en périphérie, dans un parc immobilier composé à 44% de maison individuelles.