Bourg la Reine
Dépendant des dames de Montmartre auxquelles Louis VI aurait cédé les droits et qu’elles partageaient semble-t-il avec l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, le domaine était pour l’essentiel recouvert par la forêt. Qui fut peu à peu défrichée par les moines près d’un hameau établi le long d’une ancienne voie romaine en direction d’Orléans et des grandes villes du Sud-Ouest. Un village qui connut de nombreuses vicissitudes, à l’instar de l’ensemble de la région parisienne, avec notamment les invasions anglaises dont celle d’Edouard III au milieu du XIVe siècle, qui conduisit à la dévastation des lieux.
Un lieu d’Histoire.
Les deux siècles qui suivirent n’épargnèrent pas davantage Bourg-la-Reine devenue un relais de voyageurs mais surtout un passage obligé pour les troupes en marche vers Paris, que ce fût lors des guerres de Religion ou au moment de la Fronde. La paix revenue, le village recouvra la prospérité puis entra dans l’Histoire quand elle abrita dans une maison bâtie par Henri IV pour Gabrielle d’Estrée, la rencontre de l’infante d’Espagne à celui auquel elle était promise, le futur Louis XV. Une page historique qui se renouvela quand à la fin du XVIIIe siècle, Condorcet, mis hors la loi par la Convention, y mourut, peut-être suicidé, dans la prison du village où il fut inhumé dans la fosse commune.
Une destination de villégiature.
Brièvement rebaptisée Bourg-Egalité sous la Révolution, la commune connut une première phase d’urbanisation sous l’Empire, bientôt suivie par l’installation d’une faïencerie qui assura son développement économique aux côtés de manufactures de bougies et d’un important marché aux bestiaux. Un essor favorisé par la construction de la ligne de chemin de fer entre la porte d’Enfer et Sceaux alors qu’elle comptait 700 habitants environ. Un XIXe siècle difficile cependant pour ses habitants qui durent se réfugier à Paris lors de l’invasion prussienne de 1870. Mais Bourg-la-Reine redevint une destination de villégiature à la Belle-Epoque, accueillant artistes et écrivains qui précédèrent une nouvelle population francilienne tout au long des Trente Glorieuses.
De nombreuses infrastructures.
Bourg-la-Reine a conservé les vestiges de son illustre passé avec de belles demeures comme la maison des sœurs de Notre-Dame du Calvaire, la villa Saint-Cyr, la maison Hennebique ou encore la maison Dalpayrat. Et offre aux Réginaburgiens d’innombrables équipements publics avec des établissements scolaires jusqu’au collège, un conservatoire départemental de musique, de danse et d’art dramatique, une médiathèque et une bibliothèque ainsi que de multiples installations sportives.
Un cadre de vie paisible prisé par les familles.
A 8 km de Paris, parfaitement desservie par la route, par le train et le RER via la gare du Nord ou la gare Montparnasse mais aussi par les bus de la RATP, à un quart d’heure de l’aéroport d’Orly, Bourg-la-Reine bénéficie d’une situation géographique privilégiée au cœur de l’Ile-de-France. Labellisée trois fleurs, elle présente un parc immobilier composé à 20% de maisons individuelles où se côtoient des maisons de ville disponibles à la location ou à l’achat, des résidences de petits immeubles et des pavillons en périphérie du centre historique. Un lieu particulièrement prisé des familles qui apprécient sa proximité du parc de Sceaux, les installations hospitalières alentour et son cadre de vie paisible.