Boulogne-sur-Mer
Ravagée par les invasions barbares, la ville disparut peu ou prou avant de renaître aux temps féodaux quand les puissants comtes de Boulogne en assurèrent la croissance. Au XIIe siècle, la ville s’étendit, s’enrichit grâce, notamment, à la pêche et au commerce du hareng, devenue propriété du fils de Philippe Auguste victorieux à Bouvines sur le comte de Boulogne. Les remparts furent rebâtis, un château construit. Rattachée à l’Artois, à l’Auvergne, à la Bourgogne au gré des successions, Boulogne-sur-Mer revint à la couronne à la fin du XVIe siècle avant d’être occupée par les Anglais au siècle suivant.
Une ville de négoce.
Rachetée par le roi de France qui ne pouvait se passer de cette ville frontière, Boulogne perdit sa position militaire suite à la guerre de Trente Ans, les frontières ayant été reculées. Abattant ses murailles, elle profita de son négoce et de sa pêche, devenant sous-préfecture à la Révolution qui lui assura un rôle administratif bientôt rejoint par le militaire grâce à Napoléon désireux de conquérir l’Angleterre. A la chute de l’Empire, Boulogne recouvra son négoce avec les Anglais qui en firent l’une de leurs destinations de villégiature, d’autant que la vogue des bains de mer battait son plein en ce milieu de XIXe siècle, voyant s’implanter centre d’hydrothérapie, casino, tramway et belles demeures.
Une économie qui se diversifie.
Largement détruite au cours de la Seconde Guerre mondiale, Boulogne-sur-Mer se reconstruisit et se réindustrialisa avec, notamment, la sidérurgie et les mines, qui assurèrent un formidable bassin d’emplois à la région boulonnaise, une croissance économique mise à mal par la désindustrialisation de la fin du XXe siècle. La cité du Nord se diversifia, fit croître son port de plaisance pour abriter aujourd’hui un pôle de compétitivité des activités de pêche, tirant profit par ailleurs de son port de commerce, des chantiers navals, de l’agroalimentaire, et d’un réseau dense de PME-PMI.
Au carrefour de l’Europe.
Premier port de pêche français, capitale de la côte d’Opale, proche de l’Angleterre et de la Belgique, Boulogne-sur-Mer bénéficie de plusieurs accès autoroutiers, du TGV, du tunnel sous la Manche, d’une importante gare routière, qui la met à moins de trois heures d’Amsterdam et de Londres, à deux heures de Bruxelles et de Paris. Ville universitaire mais aussi touristique, labellisée d’Art et d’Histoire, elle abrite notamment un château, une architecture médiévale très bien conservée, des édifices religieux de toutes époques, un beffroi du XIIe siècle classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Une profonde réhabilitation de l’habitat.
Depuis plusieurs années, Boulogne-sur-Mer rénove ses quartiers, détruisant ses structures vétustes au profit d’un habitat nouveau, restructure sa façade maritime, accompagnant ainsi sa nouvelle croissance. Et recèle un parc immobilier composé pour un petit tiers de maisons individuelles souvent typées, d’un immobilier de standing en centre-ville ou résidentiel en périphérie, ainsi qu’un secteur locatif en bordure de mer que ce soit en saisonnier ou toute l’année.
