Boulogne-Billancourt
...connu dès le XIIe siècle sous le nom de Menus-lez-Saint-Cloud. Un modeste bourg qui prospéra à l’ombre de l’abbaye de Longchamp fondée par Isabelle, sœur de Saint-Louis. Au XIVe siècle, Philippe le Bel, de retour de Boulogne-sur-Mer, souhaita construire une copie la basilique nordique, un souhait finalement exaucé par son fils Philippe V sur un terrain appartenant à l’abbaye de Montmartre près du hameau de Menus, formant alors la nouvelle paroisse de Notre-Dame de Boulogne-la-Petite, à la limite d’une métairie, la Menicuria, qui deviendra quelques siècles plus tard Billancourt.
Une ville de plaisance.
Dévastée par les guerres de Religion pour avoir servi de refuge aux Protestants de Paris, ravagée par la Fronde et par les pillages de la soldatesque en rupture de ban, Boulogne dut attendre la construction de la route vers Versailles, au XVIIe siècle, pour connaître un essor économique et démographique. A la Révolution, rebaptisée Boulogne-sur-Seine, la ville s’étendit aux dépens de Saint-Cloud, voyant les maisons de plaisance se multiplier, puis la construction d’un quartier résidentiel et de belles demeures bourgeoises aux premiers temps du XIXe siècle.
Un pôle économique.
Boulogne profita de la création des nouveaux arrondissements de Paris en 1860 pour annexer Billancourt, perdant au passage le village de Longchamp. Largement détruite par la défaite de 1870, la ville tira néanmoins parti de la révolution industrielle avec de nombreuses blanchisseries qui firent sa renommée, et des Trente Glorieuses avec la construction automobile, avant de se recentrer à la fin du XXe siècle sur les emplois tertiaires. Aujourd’hui, sièges d’entreprises de services, dans l’audiovisuel et la communication, Boulogne-Billancourt est devenue un pôle économique régional de premier plan.
Culture et patrimoine.
Ville d’Art et d’Histoire grâce, notamment, à l’église Notre-Dame du XIVe siècle, les châteaux de Meulant ou Buchillot du XVIIIe siècle, Boulogne-Billancourt se veut également culturelle avec son musée des années 1930, les musées Paul Belmondo, Albert Kahn ou Renault, mais aussi un conservatoire régional et le théâtre de l’Ouest parisien. Par ailleurs, les Boulonnais profitent de nombreux équipements publics avec hôpital, établissements scolaires jusqu’au lycée, école municipale des sports, piscine, patinoire, base nautique, centres équestres, gymnases et stades
Un immobilier diversifié.
Très bien desservie par les transports en commun avec métro et autobus, à la fois ville ouvrière et résidentielle par son histoire, Boulogne-Billancourt présente un parc immobilier hétérogène, composé à seulement 3% de maisons individuelles, mêlant cœur historique et grands ensembles, pavillons et habitat collectif de l’entre-deux-guerres, belles demeures haussmanniennes et immeubles ultra modernes.