Bouchemaine
...Pruniers sur le coteau qui fut cédée par Pépin le Bref à l’abbaye de Saint-Aubin, et Bouchemaine à l’embouchure de la Maine, justifiant dès lors son appellation. Un territoire qui après avoir subi les invasions à la chute de l’Empire romain, souffrit des dévastations normandes. Mais les hameaux subsistèrent de leur agriculture, des moulins et écluses sur la Loire, bénéficiant par ailleurs d’un droit de péage important à La Pointe sur toutes les marchandises en transit.
Une ville de notables.
Rattaché à la France au début du XIIIe siècle, le site de Bouchemaine devint, à la Renaissance, un lieu de villégiature pour nobles et bourgeois des grandes villes, notamment d’Angers, voyant se bâtir de somptueuses demeures dont la maison de plaisance des évêques d’Angers. Un lotissement par des notables à peine freiné par les contrecoups des guerres de Religion, les épidémies de peste ou les famines récurrentes notamment pendant la Fronde. Devenue chef-lieu de canton à la Révolution, Bouchemaine annexa les paroisses de Saint-Symphorien, de Saint-Aubin et une partie d’Epiré.
Un lieu de villégiature.
Mais l’abolition des droits féodaux allaient entraîner le déclin de la commune nouvellement constituée. Il fallut attendre son désenclavement par la réfection des routes puis l’arrivée du chemin de fer pour que Bouchemaine connaisse une nouvelle croissance économique et démographique. Une ligne ferroviaire qui favorisa le tourisme et la multiplication de petites maisons de villégiature, voyant les populations laborieuses d’Angers venir profiter des bords de l’eau, du canotage et des guinguettes.
Inscrite au patrimoine mondial.
Au XIXe siècle, Bouchemaine comptait à peine plus d’un millier d’habitants qui vivaient d’agriculture et de la vigne, de la batellerie, de la pêche et des moulins à eau. Lourdement bombardée au cours de la Seconde Guerre mondiale, Bouchemaine n’en demeura pas moins une ville de villégiature, échappant à la révolution industrielle pour devenir aujourd’hui l’une des communes du Val de Loire inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco.
Une commune attractive.
Desservie par l’autoroute Océane qui met Nantes à trois quarts d’heure, Rennes à une heure et demie, par le TGV Atlantique et par l’aéroport d’Angers-Marcé, Bouchemaine se montre attractive grâce à ses 40 hectares d’espaces verts, ses 17 km de sentiers balisés propices aux randonnées pédestres ou à vélo, ou encore la pêche pratiquée dans la Maine et la Loire, dans l’étang du Boulet également. Et offre aux Bouchemainois d’innombrables équipements dont une école de musique, une base nautique ou un complexe sportif de cinq salles.
Un habitat diversifié.
Entre Pruniers, banlieue résidentielle d’Angers, l’ancien village de pêcheurs de la Pointe, et le territoire agricole, Bouchemaine offre une physionomie immobilière singulière et diversifiée. Et abrite un parc immobilier composé à 97% de maisons individuelles, un habitat concentré pour l’essentiel le long de la Maine où se côtoient pavillons avec jardin et petits immeubles collectifs, certains de construction récente, notamment dans le quartier des Harenchères.