Bordeaux
...quand il fut colonisé par les Romains un siècle avant notre ère sous le nom de Burdigala. Très tôt, un port fut construit conduisant à l’extension de la ville, et de sa population, mais aussi à la construction de nombreux édifices, signe d’une indéniable prospérité. Mais il fallut se protéger, derrière des remparts, des invasions barbares qui désorganisèrent la région jusqu’à ce que Clovis, à la tête des Francs, en prît possession. Favorisant dès lors sa christianisation et l’implantation d’ordres monastiques ce qui, pourtant, n’évita pas l’incendie de la ville par les Vikings.
Capitale à trois reprises.
Peu avant le deuxième millénaire, l’Aquitaine devint duché, assurant dès lors la prospérité bordelaise, mais passa sous contrôle anglais dès le XIIe siècle et ce, pour près de trois cents ans. A nouveau française au XVe siècle, Bordeaux souffrit de l’arrêt du commerce avec l’Angleterre puis des guerres, conflits religieux, épidémies ou famines qui minèrent peu ou prou la région jusqu’au XVIIIe siècle quand elle devint capitale régionale, commerçante et administrative, certes, mais également culturelle et intellectuelle. Bordeaux réaménagea ses quartiers, bientôt mise à mal par la Révolution qui soumit à la terreur le berceau des Girondins. Au XIXe siècle, la ville s’urbanisa et devint, temporairement, capitale du pays au cours des guerres de 1870 et mondiales
Le vin, mais pas seulement.
Depuis les temps les plus reculés, l’histoire de Bordeaux est intimement liée au vin. Mais la ville profita aussi de son commerce avec les colonies, de la traite négrière. L’artisanat était prospère, les chantiers navals également. Mais Bordeaux sut tirer profit de la révolution industrielle en facilitant l’implantation d’industries dans des secteurs très variés. Le port fut modernisé, tirant bénéfice de l’économie militaire pendant et après la Première Guerre mondiale. La paix recouvrée, la ville se reconstruisit et accueillit de nombreuses entreprises, technologiques, chimiques, pharmaceutiques, une activité industrielle à présent soutenue par un important secteur tertiaire.
Classée au patrimoine mondial.
Aujourd’hui, la ville multiplie les atouts majeurs. Par sa situation géographique bien sûr, mais aussi par son économie et par le lancement de grands chantiers de rénovation urbaine. Plus que jamais Bordeaux mérite son sobriquet de Perle de l’Aquitaine. D’autant qu’une partie de la ville est classée au patrimoine mondial de l’humanité. Carrefour routier dense, port international, gare TGV, aéroport international, tramway, autant d’éléments qui expliquent sa démographie positive. A l’image de l’enseignement supérieur, des entreprises internationales implantées, des musées et du patrimoine historique, ou des équipements culturels et sportifs qui font de Bordeaux une grande ville européenne.
Une ville réhabilitée.
Avec un parc immobilier composé seulement d’un quart de maisons individuelles, Bordeaux se compose d’une douzaine de quartiers pour le moins hétérogènes entre secteurs rénovés, constructions récentes, un centre-ville aux rues piétonnes et à l’architecture unique, aux côtés de quartiers estudiantins ou populaires. Avec un important parc locatif et une accession à la propriété facilitée par une fourchette de prix étendue.
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