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BONDY

Bondy

Publié le 20/11/2012 - Mis à jour le 24/11/2016
Sur un site gallo-romain, Bondy a toujours été habitée, ce que confirmèrent des fouilles récentes qui mirent à jour une nécropole de plus de mille sépultures datant du Moyen-Age.
Informations
Département : Seine-Saint-Denis (93)
Région : ILE-DE-FRANCE
Population :
Propriétaire : (source : Insee)
Les biens à louer
Région : ILE-DE-FRANCE
Prix moyen du marché : 822 €
Les biens en vente
Région : ILE-DE-FRANCE
Prix moyen du marché : 679 832 €

Christianisée, la ville dépendait alors de l’abbaye de Saint-Martin-des-Champs, menant une vie calme et finalement assez prospère bien qu’elle fut située au cœur d’une forêt connue pour être le repaire de brigands. Un village agricole, sous dépendance monastique, mais qui profita aussi d’un commerce dû à sa situation géographique, au carrefour de nombreux chemins, entre Paris et Meaux, ou vers la Champagne notamment. Pourtant, Bondy eut à souffrir périodiquement, pendant la guerre entre Armagnacs et Bourguignons, au cours de l’occupation anglaise, de la guerre de Cent ans. Mais la prospérité revint au XVIe siècle même si de nombreux héritages entraînèrent le découpage du domaine avant qu’il ne fût remembré au XVIIIe siècle avec la construction d’un château.

 

Une agriculture diversifiée.

Bondy demeura longtemps un petit bourg, avec moins de trois cents habitants au XVIIIe siècle encore. L’agriculture s’y montrait diversifiée, céréalière, potagère ou fourragère avec, bien sûr, la vigne. Sans compter une pisciculture en étangs pour fournir les poissons de la capitale. Si la Révolution ne changea rien au quotidien des Bondynois, elle conduisit à la saisie des biens monastiques et seigneuriaux. Puis ce furent le creusement du canal de l’Ourcq et l’arrivée du chemin de fer au XIXe siècle qui modifièrent la physionomie de la ville, avec la destruction du château puis les ravages de la guerre de 1870 qui mèneront à sa destruction.

 

Ouverte aux primo-accédants.

Aujourd’hui Bondy tire parti de son parc immobilier aux prix attractifs que ce soit en maisons individuelles qui forment un tiers de l’habitat, ou en appartements dans de nouvelles résidences puisque, en quelques années, ce sont des milliers de logements neufs qui ont été bâtis. Même si le locatif privé n’offre pas forcément les meilleurs prix, l’accession à la propriété y reste encore possible pour les primo-accédants. Qui apprécieront les riches équipements sportifs et culturels dont un Conservatoire de musique, dans une ville décidée à changer son image de ville dortoir, profitant de sa proximité de Paris grâce à une excellente desserte des transports en commun et du réseau routier.

 

Une image qui change.

Résolument tournée vers l’avenir, Bondy connaît depuis quelques années de profonds changements. Par la réhabilitation de  son habitat bien sûr mais en favorisant également le commerce en centre-ville et la vie économique grâce à deux zones d’activité et une zone de franchise urbaine qui facilite l’installation de nouvelles entreprises. Sans compter l’Eco-ZAC au bord du canal de l’Ourcq, quasiment au cœur de la ville, qui devrait former une zone particulièrement commerçante et résidentielle. Et l’enseignement qui n’est pas en reste avec une succursale de l’Ecole supérieure de Journalisme de Lille, la Maîtrise de Radio-France, et la création d’une université populaire.

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