Bois-Colombes
Un domaine qui connut la même destinée que la paroisse de Colombes jusqu’au milieu du XIXe siècle quand il devint lieu de promenade pour les habitants des villages alentour, puis des Parisiens fréquentant les guinguettes locales qui finirent par y établir, peu à peu, des résidences secondaires. Un lieu communément appelé « Bois de Colombes » qui fut enfin desservi par le chemin de fer en 1856, favorisant l’urbanisation du site face au territoire agricole de Colombes.
Une reconversion économique.
A la fin du XIXe siècle, Bois de Colombes abritait une église, un groupe scolaire, une imprimerie, prémices d’une industrialisation favorisée par la création d’une gare de marchandises. Et devint une commune autonome en 1896, abritant lotissements pavillonnaires et quelques manufactures. Jusqu’à l’implantation de l’usine Hispano-Suiza qui entraîna son bombardement au cours de la Seconde Guerre mondiale. L’après-guerre marqua la reconstruction et l’urbanisation de Bois-Colombes, qui résista cependant à la politique des grands ensembles, mais dut entamer une reconversion économique quand survint la désindustrialisation de la fin du XXe siècle.
A l’abri des grands axes routiers.
Bien desservie par trois gares SNCF mais à l’écart des grands axes routiers, Bois-Colombes reste une ville résidentielle, labellisée trois fleurs, qui sut néanmoins relancer son économie en transformant ses friches industrielles en parc d’activités tertiaires, mêlant logements neufs, commerces et équipements publics. Par ailleurs, les Bois-Colombiens profitent d’établissements scolaires jusqu’au lycée, de complexes sportifs et de gymnases, d’un centre aquatique, d’un cinéma et d’une salle de spectacles.
Une ambiance provinciale.
Dans un parc immobilier composé à 23% de maisons individuelles, Bois-Colombes mêle quartiers pavillonnaires et petits immeubles, constructions haussmanniennes et villas de la fin du XIXe siècle, dans une ambiance de petite ville de province aux portes de Paris. Une destination de plus en plus prisée par les populations actives de la région parisienne qui profitent de l’embellissement du centre-ville, de la réhabilitation de certains quartiers et du parc des Bruyères sur deux hectares.