Blois
Les comtes de Blois y construisirent alors une forteresse qui deviendra château au XIIIe siècle, assurant la croissance d’une ville devenue centre administratif, puissance commerciale, mais aussi le siège de nombreux monastères. Acheté par le duc d’Orléans, le site avait vocation royale, voyant le futur Louis XII y naître, devenant capitale jusqu’à François 1er. Au XVe siècle, le château fort laissa place à un château Renaissance, qui vit mourir Anne de Bretagne au siècle suivant.
Une ville royale.
Puis la ville redevint royale quand Henri III s’y installa avec la Cour, mais souffrit des guerres de Religion entre prince de Condé et famille de Guise, laissée à l’abandon sous Henri IV, relancée par son fils Gaston d’Orléans. Le XVIIIe siècle fit de Blois une ville épiscopale, qui s’urbanisa mais dont la baisse de l’activité économique entraîna le dépeuplement. Chef-lieu du Loir-et-Cher à la Révolution, transformant son château en caserne, Blois confirma son rôle administratif, profitant de la vente des biens nationaux et ecclésiastiques pour se réaménager et sortir de ses remparts médiévaux. Et si la ville ne souffrit pas de la Première Guerre mondiale, elle subit les bombardements de la Seconde et dut être en partie reconstruite.
Un bassin d’emplois.
Agricole et commerçante, Blois déploya dès le XVIe siècle un artisanat réputé dans l’horlogerie et les articles de luxe. Au XIXe siècle, la ville s’industrialisa avec agroalimentaire et chaussures notamment, avant de connaître, au siècle suivant, la reconstruction d’après-guerre, puis une forte hausse de sa démographie avec l’exode rural d’une part, l’arrivée des rapatriés d’Afrique du Nord d’autre part qui profitèrent de la délocalisation d’entreprises parisiennes sur son site. Aujourd’hui, Blois profite de la communauté d’agglomération Agglopolys pour se développer, avec agroalimentaire, cosmétique, équipement automobile, et un important bassin d’emplois dans le tertiaire.
Ville de tourisme et d’affaires.
Dotée d’un riche patrimoine historique au cœur d’un secteur sauvegardé, avec son château bien sûr, mais aussi l’église Saint-Nicolas du XIIe siècle, l’hôtel de ville du XVIIIe siècle qui occupe l’ancien palais épiscopal, les hôtels de Jassaud et de Sardini, Blois sait aussi développer son tourisme d’affaires en offrant des structures d’accueil remarquables à moins d’une heure de Paris par le TGV. Lieu de départ idéal pour visiter la Loire, à quelques encablures de Chambord ou de Cheverny, la commune bénéficie d’un réseau scolaire dense et de nombreux équipements publics, entraînant une vie estudiantine qui explique sa démographie positive.
Un immobilier à des prix accessibles.
Par son histoire, ancienne et récente, Blois abrite un parc immobilier particulièrement hétérogène avec un tiers de maisons individuelles, un parc locatif abondant, se partageant entre secteurs anciens rénovés près du château ou de la cathédrale avec leurs maisons à pans de bois dans un espace piétonnier, mais aussi lotissements récents dans les quartiers extérieurs, et ce à des prix accessibles.
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