Blain
A la chute de l’Empire, conquis par les Francs, le domaine de Blain, possession de Saint Gohard, évêque de Nantes, fut arraché de haute lutte par les Bretons au IXe siècle, avant de subir les dévastations des invasions normandes. Au XIIe siècle, un château fort y fut édifié par le comte de Nantes et duc de Bretagne, Alain IV Fergent, puis fut cédé en fief au chevalier Guégon premier seigneur de Blain, avant de passer de main en main au gré des successions et donations, possession notamment des familles de Clisson puis de Rohan.
Une place forte de Bretagne.
Importante place forte de Bretagne, le château de Blain accueillit Louis XII et Anne de Bretagne, puis François Ier et François II alors que la Bretagne avait été rattachée à la couronne de France. Au cœur du protestantisme au XVIe siècle, elle subit les vains assauts de la Ligue, et demeura un haut lieu de l’église réformée, soutenue par la famille de Rohan, avant de voir sa forteresse en partie démantelée sur ordre de Richelieu. Devenue marquisat par la grâce de Louis XIV, la seigneurie de Blain connut les dévastations de la révolte des Chouans et des troubles révolutionnaires, mais sauva son château de la ruine grâce à Marie Bonaparte avant de devenir propriété communale.
Une situation géographique privilégiée.
Au début du XIXe siècle, Blain comptait près de 5000 habitants et abritait de nombreuses manufactures, des tanneries pour l’essentiel, et faisait commerce de bétail, de laine et de cuirs. Aujourd’hui, idéalement située à 30 mn de Nantes, à trois quarts d’heure de Rennes ou de Saint-Nazaire, à proximité de la forêt domaniale du Gâvre, ville de commerce et de tourisme, elle abrite un bassin d’emplois tertiaire grâce, notamment, au centre hospitalier, mais demeure agricole à près de 20%.
Entre histoire et modernité.
Blain devrait bientôt profiter du futur aéroport international prévu à quelques kilomètres du centre-ville. Et présente plusieurs pôles d’intérêt avec son château du XIIe siècle, le musée d’arts et de traditions populaires, la halte nautique sur le canal. Sans compter ses multiples équipements publics parmi lesquels des établissements scolaires jusqu’au lycée, un cinéma, mais aussi de nombreuses installations sportives. Par ailleurs, elle abrite un parc immobilier composé à 85% de maisons individuelles où se côtoient maisons anciennes, petits immeubles collectifs et lotissements de construction récente.