Bezons
...moyennant péage, autour duquel s’était agrégée une douzaine de maisons. Un passage obligé donc, qui servait notamment au roi et à ses équipages pour se rendre au château de Saint-Germain-en-Laye, résidence royale jusqu’à Louis XIV. Et pour lequel les Bezonnais étaient assujettis à l’obligation de guet pour protéger l’accès à la forteresse, vassaux des familles Chanterel, puis Bazin dont le descendant, maréchal de France, fit construire un château et dessiner le parc par Le Nôtre.
Un lieu de villégiature.
Autrefois appelé Bezons ou Vezons, parfois orthographié Besons, le domaine restait encore largement dévolu à la chasse mais connut une crue de la Seine dévastatrice en 1740. A la Révolution, la petite commune ne comptait que cinq cents habitants, agriculteurs pour la plupart, mais devint au fil du XVIIIe siècle un lieu de villégiature pour la population active parisienne en quête de verdure, de canotage et de guinguettes. Il fallut attendre les premières heures du XIXe siècle pour qu’un pont, de bois, soit construit sur la Seine, remplaçant dès lors les services du bac mais conservant le principe du péage. Un pont qui fut brûlé en 1815 par la troupe française pour ralentir la progression de l’ennemi coalisé, ce qui n’empêcha pas les Prussiens d’occuper la ville.
Un lotissement tardif.
Le XIXe siècle marqua l’industrialisation de Bezons avec l’implantation, notamment, d’une usine de caoutchouc et de constructions navales, bientôt rejointes par de nombreuses manufactures aux activités diversifiées. Par la suite, dans l’entre-deux-guerres, la commune accueillit la première édition de la Fête de l’Humanité tandis que quelques années plus tard le château était démoli. Puis, l’après-guerre et les Trente Glorieuses favorisèrent sa croissance, avec ses industries certes, mais aussi le lotissement de son territoire où se mêlèrent petits immeubles collectifs et quartiers pavillonnaires. Aujourd’hui, à proximité de grands pôles économiques, Bezons abrite un bassin d’emplois tertiaire à 80%
Un environnement privilégié.
Aux portes du Val-d’Oise, ville résidentielle parfaitement desservie par plusieurs autoroutes et par les bus de la RATP, Bezons s’enorgueillit de la qualité de son environnement avec ses bords de Seine aménagés, les nombreux espaces verts dont les parcs Bettencourt ou Sacco-et-Vanzetti, mais aussi les chemins de halage. Et offre aux Bezonnais des établissements scolaires jusqu’au lycée, une école de musique et de danse, un théâtre, un cinéma, sans compter les installations sportives avec piscine, stade doté d’une piste d’athlétisme, gymnases et complexes sportifs.
Un immobilier accessible.
L’arrivée annoncée du tramway T2 désenclavera Bezons et mettra la ville à un quart d’heure du quartier d’affaires de la Défense. Suite logique du réaménagement et de la requalification des zones d’activités des années 2000, ou de la rénovation urbaine de plusieurs quartiers avec construction de logements, sans omettre l’importante opération cœur de ville pour en dynamiser le centre. Bezons présente un parc immobilier composé à 36% de maisons individuelles dont les prix restent accessibles pour une commune de la première couronne parisienne.
