Besançon
Subissant les invasions barbares, rattachée au Saint Empire romain germanique, Besançon réapparut au tournant du millénaire, florissante à nouveau grâce à sa christianisation et à son archevêque, forte de sa cité marchande que renforça son statut de ville franche à la fin du XIIIe siècle. La ville put alors se développer, construisant des remparts, des ponts. Si elle revint au duché de Bourgogne au XVe siècle, elle n’en conserva pas moins son indépendance.
Une ville urbanisée.
Un siècle plus tard, sous l’égide de Charles Quint qui détenait la Franche-Comté, devenue place financière, Besançon connut une forte poussée démographique, grâce à ses foires aussi. Les notables se firent construire de riches demeures, on urbanisa la ville entre quartiers populaires et secteur bourgeois. Le XVIIe siècle fut pourtant difficile lors de la guerre de Trente Ans, l’Espagne devenue maîtresse de la ville qui perdit sa franchise. Et ne reviendra à la France qu’en 1674, se voyant dotée d’un parlement, d’une université, capitale régionale et citadelle défenseur des frontières grâce à Vauban. La Révolution sonna pourtant l’heure du déclin jusqu’à ce que des manufactures, souvent créées par des réfugiés suisses, assurent la relance de la ville.
Un savoir-faire séculaire.
Agricole mais surtout viticole, Besançon développa ses industries textiles et horlogères au XIXe siècle mais resta pour l’essentiel marchande et ville de garnison. Une industrialisation qui se poursuivit au siècle suivant avec brasseries, métallurgie, papeterie, textile. Ses remparts enfin détruits, la cité put entamer sa métamorphose en profitant de ses axes de communication routière, ferroviaire et fluviale. Si au sortir de la guerre la ville connut une forte démographie, elle subit de plein fouet la désindustrialisation de la fin du XXe siècle. Pour se tourner vers l’emploi tertiaire puis vers les nanotechnologies, dans le médical, l’électronique, l’optique, profitant d’un savoir-faire séculaire en précision horlogère.
Patrimoniale et universitaire.
Ville d’Art et d’Histoire, Besançon comporte un secteur sauvegardé dans son centre historique et recèle d’innombrables monuments classés avec hôtels particuliers, demeures bourgeoises, la cathédrale Saint-Jean, des églises du XVIIIe siècle. Enserrée dans une boucle du Doubs, la ville s’étend le long de ses grandes voies de communication, profite de la communauté d’agglomération du Grand Besançon depuis plus de dix ans, investissant dans les pôles de compétitivité. Mais Besançon est aussi une ville universitaire qui comporte plusieurs établissements d’enseignement supérieur et offre d’innombrables espaces verts avec parcs, jardins botaniques et la forêt de Chailluz.
Un habitat accessible.
Au centre-ville, Besançon présente un parc immobilier relativement homogène avec des immeubles anciens en pierre tandis que de nombreux projets de restructuration voient le jour, mêlant habitat et commerces. Des résidences aux normes BBC, des berges réaménagées, un habitat composé à 13% de maisons individuelles, constituent une offre immobilière alternative entre centre-ville très prisé, quartiers résidentiels avec maisons 1930 et immeubles de standing aux prix néanmoins accessibles. Des réalisations immobilières qui devraient accompagner l’essor de l’économie bisontine, tout comme le TGV qui met la ville à deux heures de Paris.
