Bergerac
...autour duquel se greffèrent quelques maisons, une église, un hôpital. Un bourg qui prospéra de son commerce et de son agriculture avant de passer sous domination anglaise au début du XIIIe siècle. Erigée en commune, rattachée à la couronne de France à la fin du siècle, revendiquée par le comte de Périgord, Bergerac subit pillages et violences puis connut une destinée paisible jusqu’aux guerres de Religion que sa position de place forte du protestantisme attisa.
Une cité prospère.
Prospère au cours du XVIe siècle, Bergerac vit ses fortifications démantelées par Louis XIII qui y déploya un régiment d’infanterie. Mais la révocation de l’édit de Nantes entraîna l’émigration des notables de la ville vers les Pays-Bas et l’Angleterre, marquant dès lors un premier déclin économique. A la Révolution, la ville s’étendit et phagocyta les communes alentour et connut une nouvelle croissance au début du XXe siècle avec l’implantation d’une manufacture d’explosifs et la culture intensive du tabac dont elle devint une capitale.
Une viticulture reconnue.
Imprimeries dès le XVIe siècle, faïenceries et activités portuaires au XVIIIe siècle, les activités bergeracoises profitèrent peu de la révolution industrielle hormis quelques usines chimiques et plâtrières dans une ville qui comptait dix mille habitants au milieu du XIXe siècle. Aujourd’hui, productions agroalimentaires et viticoles grâce notamment au fameux Monbazillac, métallurgie et chimie, constituent les principaux ressorts de la ville aux côtés du tourisme, soutenu par son aéroport dont les lignes la relient à l’Angleterre et au nord de l’Europe.
De nombreux équipements publics.
A moins de 50 km de Périgueux, la préfecture, à 90 km de Bordeaux, les Bergeracois profitent de nombreux équipements publics, établissements scolaires jusqu’au lycée mais aussi centres d’enseignement supérieur, hôpital et clinique, structures sportives avec piscine, tennis, stades et pistes d’athlétisme. Fière de ses musées du tabac et du vin, de ses 65 hectares d’espaces verts et de son label Ville Fleurie, Bergerac rénove depuis quelques années son habitat avec notamment le projet d’un écoquartier et la construction de logements BBC.
Une ville attractive.
Au cœur d’un Périgord à la nature préservée, dans une région riche en châteaux et en patrimoine architectural, célèbre par le héros d’Edmond Rostand, Bergerac reste attractive au tourisme anglais et néerlandais, et abrite un parc immobilier composé à 67% de maisons individuelles et à moins de 4% de résidences secondaires, entre centre-ville avec maisons anciennes à galerie ou à pans de bois dans des rues piétonnes, bâtiments historiques, et périphérie résidentielle.