Belley
Passant d’une seigneurie à l’autre au gré des successions, donations ou cessions, la ville, comme la région à laquelle elle appartenait, le Bugey, revint au Saint-Empire romain germanique à la fin du Xe siècle, par ailleurs dépendante du comté de Savoie dès le siècle suivant, mais surtout gouvernée par ses évêques successifs. A la fin du XIVe siècle, la ville fut quasiment détruite par un incendie, apparemment accidentel, ne laissant que la cathédrale, le palais épiscopal, et quelques rares demeures.
Une cité politique et judiciaire.
Reconstruite, Belley se ceignit de murailles avant d’être rattachée à la France une première fois au milieu du XVIe siècle, puis définitivement annexée en 1601, dépendante dès lors de la Bourgogne. Siège d’un bailliage, dotée d’un droit de halle qui lui autorisait un marché couvert, la ville connut une réelle importance politique et judiciaire, voyant s’implanter de nombreux monastères à l’époque de la Contre-Réforme. Une croissance mise à mal par la Révolution qui préempta biens religieux et pouvoirs de son évêque. Peu industrielle mais devenue ville de garnison, Belley sut tirer profit des Trente Glorieuses avant que la désindustrialisation de la fin du XXe siècle ne la contraigne à se recentrer sur les emplois tertiaires.
Une démographie positive.
Au milieu du XIXe siècle, Belley comptait moins de quatre mille habitants, était dotée d’un tribunal de première instance, d’une importante bibliothèque publique, d’un collège. L’économie y était représentée par le commerce de bétail, de bois de constructions, d’agroalimentaire, de textile aussi avec l’élevage de vers à soie, sans compter l’exploitation de carrières. Aujourd’hui, essentiellement administrative, la sous-préfecture de l’Ain est le siège de tribunaux de grande instance et de commerce. Et connaît une démographie positive depuis de nombreuses années, profitant de la dynamique du réseau Bugey Développement.
Touristique et culturelle.
Capitale historique de la province du Bugey, traversée par la véloroute du lac Léman à la Méditerranée qui longe le Rhône, Belley offre aux Belleysans des structures scolaires jusqu’au lycée, un centre hospitalier, de nombreux équipements sportifs avec stades, piscine, gymnases notamment, mais aussi culturels avec conservatoire de musique, salle de spectacle, cinéma et médiathèque. Sans compter les monuments historiques dont s’enorgueillit la patrie de Brillat-Savarin avec la cathédrale Saint-Jean-Baptiste ou le palais épiscopal du XVIIIe siècle, tous deux classés.
Un cadre de vie remarquable.
A quelques encablures de la forêt de Rothonne, à une heure de Grenoble, de Bourg-en-Bresse ou de Genève, dans un cadre de vie exceptionnel retiré de l’agitation des grands axes et pourtant à proximité de grandes villes, Belley abrite un parc immobilier composé à 42% de maisons individuelles et moins de 5% de résidences secondaires, où se mêlent hôtels particuliers et belles demeures, et habitat de construction récente.