Belfort
.... entrant ensuite dans des périodes troublées qui virent Belfort passer de mains en mains entre Francie, Lotharingie, Germanie… Pour finalement revenir aux comtes de Montbéliard qui y construisirent un château fort, puis affranchirent la ville, lui assurant dès lors la prospérité avec l’implantation d’artisanat, de commerces, puis de monastères. Devenue autrichienne à la fin du XIVe siècle, Belfort subit de nombreuses attaques bourguignonnes, puis suisses, changea de protecteur, revint aux Habsbourg, puis aux Suédois lors de la guerre de Trente ans.
Assiégée et occupée.
Enfin intégrée à la couronne française à la deuxième moitié du XVIIe siècle, Belfort se rénova puis redevint place forte stratégique amenant Vauban à doter la ville d’une nouvelle enceinte, créant de toutes pièces de nouveaux quartiers. Important centre administratif, la ville était riche mais ne souffrit pas de la Révolution, devint sous-préfecture sous le 1er Empire, subit le siège des Autrichiens, puis connut de nouvelles fortifications pendant la Restauration et resta française en dépit de la défaite du pays face aux Prussiens en 1870, qui annexèrent l’Alsace et une partie de la Lorraine
Une ville profondément restructurée.
Des Alsaciens qui se réfugièrent à Belfort pour échapper au joug prussien, entraînant à leur suite l’industrialisation de la ville qui profita de l’arrivée du chemin de fer pour créer un nouveau quartier autour de la gare. Des cités ouvrières furent construites, les riches demeures bourgeoises se multiplièrent. Assiégée pendant la Première Guerre mondiale, occupée et bombardée au cours de la Seconde, Belfort s’était pourtant rénovée, avait construit des grands ensembles et des cités jardins en périphérie pour, plus récemment, transformer en quartiers résidentiels les terrains militaires désaffectés, s’équipant de nombreuses infrastructures publiques.
Dynamique et attractive.
Avec 150 hectares d’espaces verts, trois fois plus de forêts, Belfort partage ses structures d’enseignement supérieur avec Montbéliard mais abrite sur son territoire faculté, IUT, école supérieure des technologies, laboratoires de recherche. Dans un bassin d’emplois à 90% tertiaire, Belfort reste attractive pour les entreprises avec sa zone franche urbaine et la technopole Techn’Hom. Proche de l’Allemagne et de la Suisse, à quelques encablures de l’Alsace et de la Lorraine, la ville présente également un réel intérêt touristique pour le Lion bien sûr, mais aussi la citadelle de Vauban, la cathédrale Saint-Christophe, ses musées…
Un habitat rénové.
A un peu plus de deux heures de Paris par le TGV, Belfort abrite des secteurs hétérogènes par leur habitat mais aussi par leurs populations entre quartiers des années 80 aujourd’hui restructurés et réhabilités, barres et autres tours remplacées par de petits immeubles et des maisons de ville, maisons à pans de bois et bâtisses bourgeoises de type haussmannien dans une vieille ville rénovée dans sa totalité.