Beaune
A la fin du IXe siècle, le comté fut rattaché à ceux de Châlons et de Dijon, sous l’égide d’un même seigneur. Avant d’être annexé au duché de Bourgogne, voyant aux premiers siècles du deuxième millénaire l’implantation de monastères, d’une léproserie, de maisons de charité dont l’hôtel-Dieu, un hospice créé par Nicolas Rolin en 1452.
Une démographie croissante.
Une ville relativement indépendante qui le devint totalement au XVIe siècle après avoir connu quelques troubles et sièges qui entraînèrent la construction d’un château forteresse par Louis XI, assurant dès lors sa prospérité, notamment grâce au textile. Protestante, la ville souffrit des guerres de Religion, puis du soulèvement des bourgeois de la ville qui obtinrent confirmation de leurs privilèges par Henri IV. Avant d’être forcés à émigrer suite à la révocation de l’édit de Nantes. Si la Révolution conduisit à la destruction de la plupart des édifices religieux, Beaune conserva une part de son enceinte en dépit du doublement de sa population en un demi-siècle.
Capitale des vins de Bourgogne.
Agriculture, horticulture aussi, élevage, artisanat et manufactures de drap, sans compter le commerce dû à sa situation géographique privilégiée, furent les atouts économiques de Beaune, mais ce fut surtout le négoce de ses vins qui assura la pérennité de sa croissance. Capitale des vins de Bourgogne, administrative par son statut de sous-préfecture, la cité bourguignonne se montre aujourd’hui attractive pour les entreprises, notamment celles dédiées à la logistique et au transport viticole, grâce à son palais des Congrès, son aérodrome et ses quatre zones d’activité.
Une ville culturelle.
A 45 km de Dijon, à 150 km de Lyon, profitant d’un carrefour autoroutier vers Paris, Mulhouse, le Luxembourg, de deux lignes TGV, Beaune est labellisée ville d’Art et d’Histoire pour ses nombreux édifices religieux dont l’église Saint-Nicolas, la collégiale Notre-Dame du XIIIe siècle, l’hôtel Boussard de la Chapelle. Et offre aux Beaunois et aux touristes de multiples événements culturels ou festifs tout au long de l’année dont la vente des vins de l’hospice de Beaune bien sûr mais aussi des festivals de jazz, de cinéma, d’opéra.
Dynamique mais paisible.
Beaune se veut dynamique et cependant paisible grâce à ses nombreux parcs et jardins, sa forêt communale, ville labellisée 4 fleurs depuis plus de vingt ans. Composé à 45% de maisons individuelles, son parc immobilier se partage entre secteurs de logements collectifs d’après-guerre, quartiers commerçants réaménagés comme celui de Saint-Jacques, davantage pavillonnaires dans les secteurs Porte de Beaune ou Bretonnière, ou encore historiques dans le centre-ville avec de riches demeures bourgeoises.
