Beaulieu-sur-Mer
...dont le port antique grec Anao, site originel de la ville. Et plus précisément de l’histoire de Villefranche-sur-Mer dont Beaulieu fut, jusqu’au milieu du XIXe siècle, un faubourg. Dévastée par les invasions et les conquêtes successives, Beaulieu fut désertée par ses habitants au IIIe siècle, qui se réfugièrent sur les hauteurs du plateau Saint-Michel. Pour ne revenir à l’emplacement de la ville actuelle qu’au début du deuxième millénaire.
Fréquentée par les grands de ce monde.
Située au cœur du comté de Nice, Beaulieu fut rattachée à la France en 1860 grâce au traité de Turin, enfin désenclavée par la construction d’une route vers Nice, puis par l’arrivée du chemin de fer. Tirant parti de la vogue des bains de mer du XIXe siècle, accueillant grands de ce monde et industriels fortunés, elle devint enfin une commune à part entière en se détachant de Villefranche en 1891, destination hivernale privilégiée des bourgeois bientôt rejoints par les bénéficiaires des congés payés tout au long du XXe siècle.
Patrimoine et infrastructures.
En dépit d’une création récente, Beaulieu-sur-Mer abrite un patrimoine architectural intéressant avec, notamment, la chapelle Sancta Maria de Olivo du XIe siècle, l’église anglicane Saint-Michael ou l’église du Sacré-Cœur, sans compter la villa Kérylos, reconstitution fidèle d’une maison grecque de l’antiquité bâtie au début du XXe siècle. Par ailleurs, si les Berlugans bénéficient d’établissements scolaires jusqu’au collège, d’un conservatoire de musique et des arts, de deux ports de plaisance et d’un casino, les touristes profitent également tout au long de l’année de nombreux événements festifs, dont Les Nuits Guitares, mais aussi des activités nautiques du Yacht Club.
Entre mer et montagne.
A équidistance de Monaco et de Nice, lieu privilégié pour les promenades sur les hauteurs ou en bord de mer, fière de ses deux plages, la Petite Afrique et la Baie des Fourmis, Beaulieu-sur-Mer abrite un parc immobilier composé à 38% de résidences secondaires et à 12% de maisons individuelles, transformant les grands hôtels du XIXe siècle en copropriétés, au cœur d’une végétation exotique entre mer et montagne.