Bazas
Troisième station sur la route de Bordeaux à Toulouse, Bazas était une ville indépendante, ce qui ne l’empêcha pas d’être dévastée par les Vandales, les Goths ou les Alains. Christianisée au VIe siècle, pillée par les Sarrasins puis par les Normands, elle se reconstruisit sous l’égide de son évêque seigneur de la ville et du château, mais fut victime des luttes incessantes entre son évêché et celui d’Agen.
Fréquentée par les grands de ce monde.
Soumise à la couronne d’Angleterre comme toute la Guyenne, Bazas participa aux guerres albigeoises, avant de s’affranchir un siècle plus tard du joug de l’Eglise et de l’Angleterre. Devenue définitivement française au XVe siècle après avoir durement souffert de la guerre de Cent Ans, Bazas se vida peu à peu de ses habitants au profit de Bordeaux, ne survivant que par ses foires. Etape sur un chemin de Compostelle, anéantie par la peste puis par les guerres de Religion, la cité girondine n’en demeura pas moins une grande ville fréquentée par les grands de ce monde : Richard Cœur de Lion, François Ier et Charles Quint, mais aussi Catherine de Médicis ou Louis XIV entre autres.
Une ville qui s’industrialise.
Etendue au-delà de ses remparts, Bazas assista à la disparition de son évêché et du présidial à la Révolution et dut attendre l’arrivée du chemin de fer pour connaître une nouvelle croissance grâce à la révolution industrielle, voyant verreries, faïenceries, tanneries laisser peu à peu la place aux manufactures dont une importante usine à gaz. La ville s’urbanisa, se lotit et s’équipa pour abriter aujourd’hui de nombreux quartiers pavillonnaires mais aussi des entreprises de haute technologie, agroalimentaires, métallurgiques ou de traitement du bois. Sans oublier son agriculture diversifiée et son élevage de bœufs réputé.
Un riche patrimoine.
Témoin de sa longue histoire, Bazas abrite un riche patrimoine avec, notamment, la cathédrale Saint-Jean-Baptiste des XIIIe et XVIe siècles classée aux Monuments Historiques et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, l’église Notre-Dame du Mercadil du XIVe siècle, les vestiges des remparts et de leurs poternes, l’apothicairerie de l’hôpital Saint-Antoine du début du XVIIIe siècle. Et offre aux Bazadais des établissements scolaires jusqu’au lycée, un hôpital, un cinéma, des écoles de danse et de musique, sans oublier les nombreuses installations sportives dont un hippodrome et une piscine.
Un parc immobilier attractif.
A proximité de la forêt des Landes, distante de Bordeaux d’une soixantaine de kilomètres, Bazas se montre particulièrement attractive pour les populations actives bordelaises grâce à un parc immobilier aux prix accessibles, composé à 75% de maisons individuelles, avec hôtels particuliers, habitat ancien et constructions récentes, ainsi que des zones pavillonnaires en périphérie.