Bayonne
Sous domination anglaise comme toute l’Aquitaine, elle connut une longue période de prospérité grâce à son commerce, à son émancipation de tout pouvoir féodal, mais aussi aux nombreux ordres religieux qui s’y installèrent et dont il reste, aujourd’hui encore, de multiples vestiges. Puis la ville revint à la France, et tira désormais profit de son port, de sa pêche et de la construction navale, mais aussi de son négoce, surtout au XVIIIe siècle, avec la Hollande, l’Espagne, les Antilles, pourtant mis à mal par les conflits répétitifs avec la voisine ibérique.
Une ville industrielle.
Grâce à la Révolution industrielle et au chemin de fer, la ville basque connut une nouvelle croissance économique, et s’étendit au-delà de ses faubourgs. Et profita de l’attrait de Biarritz sous le Second Empire pour se faire connaître et attirer les riches estivants. Mais contrairement à sa voisine, Bayonne resta essentiellement industrielle, exploitant notamment son port qui compte aujourd’hui parmi les dix premières installations portuaires de France.
Un cadre de vie attractif.
Capitale économique du bassin de l’Adour, Bayonne profite aujourd’hui du tourisme vert et culturel grâce à un patrimoine historique et architectural unique marqué par son destin singulier, avec de nombreux musées et, bien sûr, ses fameuses ferias. Mais la ville sait aussi attirer de nouveaux habitants avec de multiples équipements et un réseau scolaire important, deux hôpitaux, et des infrastructures sportives dont un club de rugby réputé. Son centre-ville se montre typique avec rues piétonnes commerçantes, restaurants et bars, et un quartier estudiantin au parc locatif significatif. La ville se montre très attractive car elle offre de multiples avantages, à deux pas de l’Espagne, de l’océan et des Pyrénées, ce que démontre sa démographie positive depuis une dizaine d’années.
Un parc immobilier diversifié.
Bien desservie par le réseau routier national, Bayonne possède également une gare TGV et un aéroport à proximité. On y trouve un parc immobilier extrêmement diversifié avec des demeures à colombage bien sûr, mais aussi des immeubles rénovés des XVIIIe et XIXe siècles qui côtoient des constructions récentes dans ses différents quartiers à l’ambiance pour le moins hétérogène. Bien qu’elles ne constituent que 15% des logements, on trouve également des maisons individuelles, forcément très prisées.
