Bar-sur-Aube
Une forteresse qui servit de retranchement à la population lors des invasions barbares, ce qui n’empêcha pas la ville d’être détruite par les Huns au milieu du Ve siècle, qui martyrisèrent au passage Sainte-Germaine qui devint la patronne du lieu. Comté indépendant réuni à la Champagne à la fin du XIe siècle, Bar-sur-Aube était déjà une ville importante, une croissance renforcée par l’implantation, à quelques kilomètres de là, de l’abbaye de Clairvaux par un moine cistercien, dont l’extraordinaire rayonnement, économique et religieux, mais aussi politique, allait s’étendre bien au-delà des frontières du pays.
L’une des quatre foires de Champagne.
Rattachée à la France au XIVe siècle, devenue par ailleurs l’une des quatre villes des foires de Champagne, Bar-sur-Aube s’agrandit tout au long du bas Moyen Age, profitant de son commerce, de son artisanat et de son agriculture florissante. Ville indépendante, la cité champenoise subit de nombreux sièges et attaques mais poursuivit sa croissance jusqu’au XVIIe siècle quand épidémies de peste, suppression de sa foire par Louis XIII, déplacement de son artillerie à Besançon, sonnèrent son déclin. Au siècle suivant, son enceinte fut détruite et ses fossés comblés.
Réputée pour sa production champenoise.
Au milieu du XIXe siècle, Bar-sur-Aube produisait bois de chauffage, vin, blé, laine et chanvre, faisait commerce de céréales, de vinaigre et d’alcool, de textile, et abritait à peine plus de quatre mille habitants. Aujourd’hui, sa compétence économique a été transmise à la communauté de communes de la région, assurant dès lors sa production de champagne, de paille de chanvre dont elle reste le premier producteur français, la fabrication de mobiliers, dans un bassin d’emplois tertiaire pour l’essentiel.
Attractive pour les touristes.
La sous-préfecture de l’Aube offre un environnement enviable, notamment pour ses promenades au bord de l’eau ou dans le parc de la Gravière, ses espaces verts et fleuris, se montrant résolument attractive pour les touristes notamment avec son village de vacances en roulotte, et son aire d’accueil de camping-car, sa piste cyclable. Mais aussi pour les Baralbins qui profitent d’équipements sportifs et culturels de haut niveau et d’un patrimoine architectural remarquable avec l’église Saint-Pierre du XIIe siècle, l’ancien couvent des Ursulines du XVIIe siècle reconverti aujourd’hui en hôtel de ville, l’église Saint-Maclou ancienne chapelle du château des comtes de Champagne dont seul le donjon subsiste.
Un habitat hétérogène.
Ville médiévale dont le cœur a conservé une partie du tracé des rues et une quarantaine de maisons à pans de bois, des bâtiments Renaissance, d’anciennes granges aménagées en habitat, Bar-sur-Aube abrite un parc immobilier composé à 47% de maisons individuelles, où se mêlent hôtels particuliers dans les ruelles pittoresques du centre-ville, constructions pavillonnaires récentes et grands ensembles.
