Bagnoles-de-l'Orne
Le village subsistait de cultures vivrières et d’artisanat local et resta en dehors de la grande Histoire alors que La Ferté-Macé, à quelques kilomètres de là seulement, connaissait une existence plus agitée jusqu’à la réunion de la Normandie au royaume de France au XIIIe siècle. Il fallut attendre le XVIIIe siècle et la parution d’un traité des eaux minérales de Bagnoles par Hélie de Cerny pour que le site des thermes de Bagnoles fût fréquenté. Et même si mille et une légendes expliquent la présence depuis toujours de cette source miraculeuse, elle n’en fut pas moins découverte à cette époque.
Une station thermale réputée.
La station thermale ne fut mise en œuvre qu’à la fin du XIXe siècle grâce, notamment, à l’arrivée du chemin de fer. Bagnoles devint une destination de villégiature et vit s’implanter de belles demeures bourgeoises. On venait y profiter des eaux de la source et de l’air de la campagne mais surtout du casino et du club de tennis, sans compter les guinguettes qui prospéraient autour du lac. Juste avant la Première guerre mondiale, la commune de Bagnoles-de-l’Orne fut créée par le regroupement d’une partie des villes de La Ferté-Macé, Couterne et Tessé-la-Madeleine, cette dernière fusionnant finalement avec Bagnoles-de-l’Orne le 1er janvier 2000.
De nombreuses infrastructures touristiques.
Au centre du massif forestier des Andaines et du parc naturel régional de Normandie-Maine, Bagnoles-de-l’Orne reste la seule station thermale du nord-ouest de la France. A seulement deux heures et demie de la capitale en voiture, elle attire de nombreux Parisiens et Franciliens qui profitent de soins de phlébologie ou de rhumatologie ou tout simplement du repos et du bien-être des bains. Ce qui permet aux Bagnolais, outre les écoles maternelle et élémentaire, de bénéficier d’un golf municipal 9 trous de mars à novembre, d’un complexe tennistique, d’une piscine chauffée de plein air de mai à août, d’un casino et d’un arboretum.
Un large panel de styles architecturaux.
Fière de son château de la Roche Bagnoles construit dans les années 1850 par une famille fortunée avant d’être racheté par la commune pour abriter la mairie, Bagnoles-de-l’Orne présente un large panel de styles architecturaux où se côtoient le quartier Belle-Époque et ses villas somptuaires, des lotissements contemporains mais également des hameaux ruraux. Réputée pour son bon air, ses parcours de santé, labellisée 4 fleurs, la cité normande compte logiquement plus de 50% de résidences secondaires dans un parc immobilier composé à 36% de maisons individuelles.