Aurillac
Une abbaye de Saint-Géraud qui donna le premier pape français, Sylvestre II de 999 à 1003, mais permit surtout aux petits villages qui s’étaient agrégés au monastère de se développer. Une cité qui eut à souffrir de la disette et des famines, des sièges des Anglais et des guerres de religion qui conduisirent au XVIe siècle au saccage de la ville auvergnate et de son abbaye par les Protestants. Pour devenir devint chef-lieu du Cantal à la Révolution.
Une terre d’agriculture mais aussi de manufactures.
Terre d’agriculture et d’élevage, Aurillac a toujours su tirer parti de la transformation agroalimentaire grâce à sa production de lait et de viande, conduisant à l’époque contemporaine à la création d’un Pôle fromager, devenant par ailleurs le siège de très nombreuses entreprises nationales de ce secteur économique. Mais Aurillac, ville de garnison, fut aussi industrieuse, profitant de l’arrivée du chemin de fer dès 1866, pour devenir la capitale du parapluie dont elle représente, aujourd’hui encore, près de la moitié de la production française.
Un parc immobilier à coût modique.
A l’image de nombreuses villes historiques, Aurillac bénéficie en son centre-ville d’une architecture ancienne avec des maisons à colombage mais aussi des constructions récentes avec tous les types d’appartements du studio au grand cinq-pièces. En raison d’une démographie quelque peu chancelante, Aurillac propose un important parc immobilier vacant composé au deux tiers d’appartements, dont profitent les étudiants, nombreux, tout comme des multiples équipements sportifs et culturels de la ville. Pourtant, bien que le prix de l’immobilier compte parmi les moins coûteux de France, pour une ville comparable s’entend, de plus en plus les familles se retranchent en périphérie de la cité où de nombreux lotissements, à prix encore plus modique, sont accessibles.
Une situation centrale grâce au désenclavement routier.
Depuis ces dernières années, Aurillac connaît enfin un réel désenclavement grâce au réaménagement des grands axes routiers proches, offrant ainsi à la ville auvergnate un nouveau souffle. Plaçant la cité à deux heures de Lyon et trois heures de Toulouse, situation centrale s’il en est. De surcroît, la ville et ses environs ont su tirer profit de leur situation exceptionnelle, à cinq minutes de la vraie campagne et à proximité de la montagne, propice au tourisme vert mais aussi culturel.