Auray
Agriculture, pêche, artisanat et commerce apportèrent au bourg une certaine prospérité, soutenue par l’agrandissement de sa forteresse à la création du duché de Bretagne, la construction d’un port et d’un pont. Une région qui connut une célèbre bataille pour la succession ducale, au XIVe siècle, entre Jean de Montfort et Charles de Blois. La guerre de succession terminée, délaissant son château fort devenu sans objet, la ville put se développer avec notamment l’établissement de foires franches.
Un port vital pour la ville.
Au XVIIe siècle, Auray s’urbanisa, construisit église paroissiale et hôpital, aménageant le quartier du port Saint-Goustan dont la situation privilégiée, sur les bords de la rivière Auray qu’atteignaient les bateaux de haute mer, soutenait l’activité commerciale. Une croissance économique mise à mal quand Lorient devint un grand port commercial profitant du commerce transatlantique. Auray y perdit son prestige et une bonne part de son activité commerciale d’autant que de nouvelles voies de communication terrestre évitaient la ville. Au XIXe siècle, la cité bretonne phagocyta les bourgs voisins, s’agrandit et se réaménagea, faisant apparaître de nouveaux quartiers grâce à l’arrivée du chemin de fer. Au siècle suivant, la ville se transforma en lieu de villégiature et tira profit de son port de plaisance.
Une ville bien desservie.
Aujourd’hui, à vingt kilomètres de Vannes et à quarante kilomètres de Lorient, Auray est bien desservie par la route et par le ferroviaire grâce à sa gare TGV. Et si la ville est très fréquentée par les touristes qui profitent de l’église et de l’hôtel de ville du XVIIe siècle classés aux Monuments Historiques, d’une chapelle du XIIIe siècle, d’une chartreuse, du monument de Cadoudal, elle n’en présente pas moins une vie économique dynamique avec commerces, services et artisanat, mais aussi des entreprises de mécanique et de plasturgie dans ses zones d’activité. Expliquant dès lors sa démographie positive au cœur d’un bassin d’emploi à 80% tertiaire.
Un cachet médiéval.
Nichée au fond d’une vallée fluviale envahie par la mer, Auray a conservé son cachet médiéval et ses quartiers historiques avec ses maisons de ville ou d’armateurs typiques. Composé à 46% de maisons individuelles, son parc immobilier se montre propice à l’investissement locatif saisonnier en notant que la ville connaît peu de résidences secondaires. Par ailleurs, Auray a entrepris un important projet de renouvellement urbain, favorisant espaces verts mais aussi commerces et équipements publics au sein d’une campagne bretonne toujours prisée.