Aulnay-sous-Bois
Cédé à l’abbaye de Cluny au XIe siècle, il comptait quelques maisons serrées près d’une église, à proximité d’un château, bien rejoint par un prieuré. Un domaine qui ne connut aucun événement majeur au fil des siècles, tenu en fief par le seigneur de Chantilly avant d’être érigé en marquisat par la grâce de Louis XIV, alors que la forêt était surtout réputée pour ses brigandages et ses bandes armées.
Un lieu de villégiature.
Rebaptisée Aulnay-lès-Bondy à la Révolution, la commune bénéficia du creusement du canal de l’Ourcq au début du XIXe siècle, puis d’une arrivée tardive du chemin de fer qui participa de la croissance économique et démographique du lieu. A l’image de nombreux villages à la périphérie de la capitale, Aulnay se développa grâce aux maisons de villégiature des Parisiens, puis au lotissement de son territoire nécessaire au logement des nouveaux arrivants, modifiant son nom en Aulnay-sous-Bois en 1903. Après-guerre, quartiers pavillonnaires puis grands ensembles achevèrent l’urbanisation de la ville qui n’en conserva pas moins un important secteur agricole jusque dans les années 1960.
Pôle économique.
Au milieu du XIXe siècle, Aulnay comptait à peine plus de six cents habitants, mais connut ensuite une forte démographie avant que la désindustrialisation de la fin du XXe siècle ne mette à mal sa croissance économique. Aujourd’hui, pôle économique abritant plus de trois mille entreprises et de nombreux sièges sociaux de sociétés internationales, profitant des zones industrielles et commerciales de Garonor et de Parinor, Aulnay-sous-Bois devrait profiter du projet Grand Paris grâce à sa situation géographique au sein de la Seine-Saint-Denis.
Des infrastructures importantes.
Desservie par l’autoroute et le RER, Aulnay-sous-Bois offre à ses habitants de nombreux équipements publics, avec des établissements scolaires jusqu’au lycée, publics ou privés, un centre hospitalier, une douzaine de centres sportifs et de gymnases, un stade nautique, un vélodrome, ne négligeant pas, par ailleurs, les infrastructures culturelles avec théâtre et cinéma, un conservatoire de musique et de danse, ou encore l’école d’art Claude Monet.
Un territoire hétérogène.
Aulnay-sous-Bois a conservé son vieux bourg et l’église Saint-Sulpice du XIIe siècle, bénéficiant de quelque 260 hectares d’espaces verts au cœur d’un parc immobilier composé à 43% de maisons individuelles, où se mêlent grands ensembles et zones pavillonnaires, quartiers résidentiels et parcs industriels.
