Aucamville
...bientôt suivis par les Romains avant de passer sous l’autorité royale de Clovis et surtout celle des prestigieux comtes de Toulouse, puis de connaître la déferlante cathare au début du deuxième millénaire. Une position dominante qui apporta richesses et développement à cette région toulousaine dès la Renaissance.
Marécages et maraîchages.
Pourtant, le site d’Aucamville demeura jusqu’au milieu du XIXe siècle, un territoire de marécages et de friches entre le lieudit Lacourtensourt et de celui de la Croix-Bénite, hameaux de Lespinasse, qui n’abritaient guère plus de 200 habitants. Dotée de maraîchages, ce qui lui valut son nom « aux champs de la ville », et d’une église, la commune subsistait de sa production de fruits et légumes destinée à la Ville Rose, bientôt rejointe par l’horticulture et la culture de la violette qui en firent la renommée sous l’intitulé de Violette de Toulouse.
Une commune résidentielle.
Peu à peu urbanisée à la fin du XIXe siècle grâce à l’arrivée du chemin de fer, Aucamville construisit sa première école avant de substituer à ses terres arables de nombreux lotissements pour devenir la banlieue résidentielle de Toulouse. Plus récemment, la petite commune accueillit de multiples équipements publics avec écoles et collèges, complexe sportif et salle culturelle, mais aussi plusieurs centaines de PME au sein de trois pôles d’activités industrielles et commerciales.
Un esprit de village.
Aujourd’hui, membre de la communauté urbaine du Grand Toulouse, desservie par le train à la gare de Lacourtensourt, par les bus toulousains aussi, à quelques kilomètres de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, Aucamville a su conserver son esprit de village dans un contexte citadin rénové et réhabilité, aux portes de la métropole régionale dont elle attire les populations actives qui profitent des prix attractifs de son parc immobilier composé à 58% de maisons individuelles.