Athis-Mons
...notamment les invasions barbares puis normandes à la fin du premier millénaire. Possession de l’évêché de Paris, Athis fut donnée à l’abbaye Saint-Victor qui y implanta un monastère et une église au XIIe siècle. Deux siècles plus tard, Athis-sur-Orge entra dans l’Histoire quand y fut signé le fameux « traité d’iniquité » aux clauses si contraignantes pour les Flamands, qui mit fin aux guerres entre France et Flandre.
Athis-sur-Orge et Mons-sur-Orge.
Conquis par les Anglais au cours de la guerre de Cent Ans, doté d’un château au XVe siècle, le domaine passa de main en main tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles pour aboutir à la petite-fille du Grand Condé. Alors que la Révolution n’avait guère touché les deux villages, le retour de Napoléon entraîna de nombreuses destructions avant que, deux ans plus tard, en 1817, Athis-sur-Orge et Mons-sur-Orge fussent réunies pour former Athis-Mons qui comptait alors cinq ou six cents habitants. Encore fortement marquée par son économie agricole, la ville ne profita de la révolution industrielle qu’au tournant du XXe siècle, s’urbanisant à mesure qu’entreprises et industries s’y implantaient.
Une économie diversifiée.
Réputée depuis toujours pour ses vignobles et ses céréales, Athis-Mons s’industrialisa tardivement, souffrant de la crise économique de l’entre-deux-guerres puis des bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Mais tira bénéfice d’une gare de triage installée à proximité puis, après-guerre, des installations de l’aéroport d’Orly, édifiant de grands ensembles au cœur de lotissements pavillonnaires. Aujourd’hui, Athis-Mons abrite plusieurs zones d’activités, dont certaines relèvent de l’aéroport d’Orly, ou de la communauté d’agglomération Les Portes de l’Essonne.
Patrimoine et espaces verts.
Réputée pour son Coteau des Vignes, un ancien vignoble devenu zone de maraîchage avant d’être transformé en jardins ouvriers pour devenir aujourd’hui un parc naturel, Athis-Mons a conservé une part de son patrimoine avec l’église Saint-Denis du XIIe siècle classée aux Monuments Historiques, le château d’Avaucourt du XIXe siècle aujourd’hui hôtel de ville. Par ailleurs, les Athégiens profitent de nombreux équipements publics avec, notamment, des établissements scolaires jusqu’au lycée mais aussi un IUT, un conservatoire de musique et d’art dramatique, une école doublée d’un espace d’art contemporain, de multiples installations sportives dont un centre aquatique.
Un grand plan de rénovation urbaine.
A une douzaine de kilomètres de Paris, bien desservie par la route et le ferroviaire avec le RER et bientôt le tramway d’Ile-de-France, Athis-Mons présente au cœur de 30 hectares d’espaces verts un parc immobilier composé à 39% de maisons individuelles. Cinq quartiers où se côtoient zones pavillonnaires et habitat collectif qui bénéficie d’un grand plan de rénovation urbaine depuis plusieurs années dans une ville essentiellement résidentielle.