Asnières-sur-Seine
...à une époque où aucun pont n’enjambait la Seine. Dépendante de l’abbaye de Saint-Denis, Asnières ne résista pas aux batailles récurrentes de la guerre de Cent Ans, renaissant de ses cendres au XVe siècle avant d’être à nouveau désertée lors des guerres de Religion. Il fallut attendre le XVIIe siècle pour que ces quelques maisons éparses forment un village, lieu d’élevage ovin sur une terre médiocre, par ailleurs lieu de villégiature pour des notables à la recherche d’une campagne agréable.
Un espace recherché.
Résidence occasionnelle d’Anne de Gonzague de Clèves, puis de Marie-Madeleine de Parabère, grande favorite du régent, Asnières comptait à peine plus de trois cents habitants jusqu’à ce que un premier pont soit construit en 1826, entraînant le doublement de sa population au cours de la décennie suivante, un essor démographique renforcé par l’arrivée du chemin de fer dans l’ouest parisien. Par la suite, la création d’un club nautique, avec canotage et régates, accrut l’attrait de la petite ville pour les Parisiens à la recherche d’espaces bucoliques, parmi lesquels de nombreux peintres dont Van Gogh.
Une économie tertiaire et industrielle.
La fin du XIXe siècle marqua la croissance démographique d’Asnières, grignotant peu à peu l’espace rural avant de souscrire à la politique des grands ensembles au cours des Trente Glorieuses. Aujourd’hui, devenue Asnière-sur-Seine pour éviter toute confusion avec des communes homonymes, la cité francilienne recèle un bassin d’emplois tertiaire et commerçant pour l’essentiel, mais conserve une zone portuaire industrielle et des parcs d’activités où entreprises internationales et PME-PMI mêlent cosmétique, aéronautique, agroalimentaire, automobile et luxe.
Patrimoine et équipements publics.
A quelques encablures de Paris, parfaitement desservie par le routier, le ferroviaire et le métro, Asnières abrite quelques lieux remarquables comme son cimetière des animaux, un château du XVIIIe siècle, l’hôtel de ville du XIXe siècle, l’église Sainte-Geneviève du XIIe siècle mais aussi la maison de Louis Vuitton aujourd’hui musée. Offrant aux Asniérois de nombreux équipements publics avec établissements scolaires jusqu’au lycée, une antenne de l’université Paris III, installations sportives et culturelles, sans oublier son petit port fluvial de plaisance.
Un parc immobilier rénové.
Asnières se rénove aujourd’hui avec la réhabilitation urbaine de ses quartiers, la création d’une ZAC accompagnée d’un nouvel habitat, des constructions récentes en bord de Seine dont les berges sont réaménagées. Et offre un parc immobilier composé à 10% de maisons individuelles au sein de sept quartiers hétérogènes entre centre-ville commerçant et immeubles du XIXe siècle, secteurs résidentiels, parfois pavillonnaires, ensembles collectifs en cours de réhabilitation, maisons de ville de l’entre-deux-guerres.
